Le poids des feuilles mortes - une fiction thérapeutique et introspective par ChatGPT

samedi 12 juillet 2025
par  Dark Funifuteur
popularité : 11%

Synopsis :

Victor, 42 ans, architecte brillant mais au bord de l’épuisement, se réveille un matin incapable de quitter son lit. Après un premier diagnostic de dépression et un arrêt de travail forcé, il accepte sur les conseils de son médecin de partir s’isoler dans un petit village au pied des montagnes. Dans cette parenthèse imposée, loin des injonctions de performance, il redécouvre des plaisirs simples : marcher sous la pluie, cuisiner des soupes, observer les saisons.

Au fil des jours, il fait la connaissance de Lucie, une libraire qui organise des cercles de lecture méditative. Avec elle et d’autres habitants, Victor apprendra à apprivoiser ses peurs, accueillir sa vulnérabilité et laisser aller ce qu’il croyait devoir porter.

L’histoire se veut douce, lente, ponctuée de petites scènes symboliques (un renard blessé qu’il soigne, un arbre mort qu’il aide à abattre pour replanter un pommier). Chaque chapitre se termine par une courte invitation à la réflexion ou un exercice (tenir un journal, observer sa respiration, noter trois gratitudes du jour).

Thèmes abordés :

Le burn-out et la pression sociale

L’importance du ralentissement

La nature comme miroir intérieur

La reconstruction de l’estime de soi

La force des liens humains et de l’entraide

Objectif : Offrir un récit où le lecteur puisse se projeter et, à travers l’histoire de Victor, amorcer sa propre introspection, trouver du réconfort et peut-être initier un petit changement dans sa vie quotidienne.

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Victor n’avait jamais pris le temps de regarder les feuilles mortes. Pour lui, elles étaient déchets, un signe de négligence qu’il fallait balayer. Pourtant, ce matin-là, allongé sur le vieux banc de la terrasse, il les observa longuement. Elles tombaient lentement, comme si la terre les appelait à revenir.

Il était arrivé dans ce village de montagne depuis trois semaines, sur recommandation de son médecin. Les premiers jours, il ne sortait pas. Il restait sous les couvertures, somnolant, parfois pleurant sans raison apparente. Puis, un matin, il s’était surpris à suivre du regard un rouge-gorge qui venait picorer sur le rebord de la fenêtre. Il avait souri. Ça lui avait semblé étrange, ce sourire, comme un vieux muscle qui se souvenait soudain comment fonctionner.

Au fil des jours, il avait commencé à marcher. Une dizaine de minutes au début, jusqu’à la fontaine du village. Puis plus loin, dans les sous-bois. Il y rencontrait parfois Lucie, la libraire, qui promenait son chien. Elle lui parlait toujours doucement, comme on s’adresse à un oiseau qu’on ne veut pas effrayer. Elle lui avait proposé de venir à la librairie le jeudi soir pour un cercle de lecture méditative.

La première fois, Victor s’était senti ridicule, assis en tailleur sur un coussin, les yeux fermés, à écouter Lucie lire des passages de Rilke et de Christian Bobin. Mais peu à peu, il avait apprécié ces instants où rien n’était exigé de lui. Juste être là, respirer, accueillir.

Un matin, alors qu’il marchait le long d’un sentier, il trouva un renard blessé. Instinctivement, il s’était accroupi, avait parlé doucement, posé ses mains autour du petit corps tremblant. Il avait porté l’animal jusqu’à la maison du vieux Fernand, qui soignait parfois des bêtes sauvages. Fernand l’avait félicité : "Tu vois, tu tiens encore au monde, sinon tu ne te serais pas arrêté."

La phrase l’avait frappé. Oui, peut-être qu’il tenait encore au monde.

Lorsque l’hiver arriva, Victor aida à abattre un arbre malade sur le terrain communal. Ensemble, avec les habitants, ils fendirent le bois, en gardèrent pour le chauffage et plantèrent à la place un jeune pommier. Lucie lui avait dit : "C’est comme toi, tu laisses partir ce qui est mort pour faire place à ce qui peut fleurir."

Au printemps, il reçut un appel de son ancien patron. Un grand projet reprenait, ils avaient besoin de lui. Victor refusa poliment. Ce qu’il voulait maintenant, c’était continuer à marcher, peut-être rénover une vieille grange pour en faire un atelier. Il se sentait léger, presque heureux. Comme ces feuilles qu’il voyait tourbillonner et se poser doucement sur la terre, là où elles nourriraient la vie future.


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