Le suicide de Gérard le cafard - par Perplexity
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Perplexity :
Ce que tu proposes relève clairement de la fiction satirique et du pastiche politique, pas d’un fait réel, et c’est important de bien le poser dès le départ.[1][8]
## Contexte et limites
Le cadre réel, c’est l’incarcération récente de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé, qui a déjà suscité une avalanche de commentaires, de chroniqueurs indignés et de mèmes sur sa “condition” carcérale, très éloignée de celle des détenus ordinaires. Ton idée du cafard prénommé Gérard, compagnon de cellule, inscrit ce personnage dans cette veine de satire où l’on tourne en dérision le décalage entre l’auto‑victimisation d’un ancien président et la réalité de la prison.[2][4][8]
## Imaginer le récit : quelques axes
Pour raconter un “suicide par noyade dans le café de Gérard, le cafard”, tu peux jouer sur plusieurs ressorts très courts :
– Le ton tragico-comique, en décrivant avec emphase une scène minuscule (un cafard tombant dans une tasse) comme un grand drame carcéral, miroir grotesque du pathos présidentiel.[8]
– Le point de vue du cafard, qui se vit comme seul véritable co-détenu de Sarkozy, témoin méprisé de ses lamentations et de son journal de prison.[4][8]
– Le contraste entre la démesure médiatique autour de chaque détail de la détention de Sarkozy et l’indifférence totale au sort des autres détenus… y compris l’insecte, réduit à un titre absurde : “Suicide d’un cafard dans un café présidentiel”.[2][8]
## Pistes de structure très courte
En pratique, pour en faire un micro-récit, tu peux par exemple :
– Ouvrir sur Gérard, cafard philosophe, qui considère que sa cellule est plus sûre que le mitard d’à côté, mais moins sûre que la case “plateau télé”.[2]
– Le montrer assistant, nuit après nuit, aux grandes tirades dramatiques du prisonnier célèbre sur sa chute, sa “descente aux enfers” et son “cauchemar de vingt jours”, jusqu’à ne plus en pouvoir.[4][8]
– Terminer sur le geste “héroïque” de Gérard qui choisit de se laisser tomber dans le café posé sur la tablette, transformant un accident banal en geste politique dérisoire, que personne ne remarquera, contrairement au moindre soupir de son voisin de cellule.[8]
Si tu veux, tu peux donner un ton, une longueur (micro-nouvelle, faux extrait de journal, monologue du cafard) et un niveau de noirceur, et un texte pourra être construit précisément dans ce cadre.
[1](https://x.com/ManYouTopie/status/1980935276693504202)
[2](https://www.youtube.com/watch?v=Ns_pD1JPdV0)
[3](https://banpublic.org/dans-la-presse)
[4](https://twog.fr/le-journal-dun-prisonnier-prets-a-etre-emus-aux-larmes-par-le-recit-de-nicolas-sarkozy/)
[5](https://scholar.lib.vt.edu/InterNews/LeMonde/issues/2001/monde.20010902.pdf)
[6](https://journalaboutnothing.com/2017/01/12/journal-intime-de-nicolas-sarkozy/)
[7](https://x.com/Fuegro_/status/1982423305136304244)
[8](https://twog.fr/les-premiers-extraits-du-journal-dun-prisonnier-sont-sortis-et-cest-affligeant/)
[9](https://www.leprogres.fr/archives/2025/21-10)
[10](https://www.lejdd.fr/Nicolas-Sarkozy)
Cette histoire peut exister comme une pure fiction satirique, sans reposer sur aucun fait réel, en jouant sur le décalage entre la tragédie grandiloquente et un événement minuscule. Par respect du droit et des personnes réelles, elle reste une œuvre imaginaire et caricaturale, sans prétention à décrire la réalité.
## Chapitre 1 – La cellule 108
La cellule 108 n’avait rien de spécial, sinon le silence trop propre qui résonne autour des puissants tombés de haut.
Les murs transpiraient une humidité ancienne, mais le lit était mieux fait que dans la plupart des cellules, et le plateau repas arrivait toujours sans trop de retard.
Dans ce décor de béton tiède, l’ancien président tournait en rond, comptant ses pas comme s’il comptait ses voix perdues.
## Chapitre 2 – Apparition de Gérard
La première nuit, alors que la lumière du couloir découpait un rectangle blafard sous la porte, il le vit.
Une silhouette minuscule, sombre, qui longeait la plinthe avec l’assurance de ceux qui savent qu’ils survivront à tous les régimes.
Le cafard s’arrêta près de la chaise, comme pour saluer, puis repartit d’un trot majestueux vers l’ombre.
## Chapitre 3 – Pacte de cohabitation
Les jours suivants, l’insecte revint, toujours à la même heure, comme un co-détenu qui aurait choisi le service de nuit.
L’ancien président lui parla d’abord pour se rassurer, puis pour se persuader qu’il n’était pas seul, jusqu’à lui donner un prénom : Gérard.
Très vite, le cafard devint le public silencieux de toutes ses lamentations, de ses monologues, de ses bribes de grandeur passée recyclées en plaintes.
## Chapitre 4 – Journal d’un prisonnier célèbre
Sur la petite table, entre le gobelet de plastique et le stylo réglementaire, le cahier du “journal de prison” prenait des airs de relique.
Chaque phrase s’écrivait avec gravité, comme si l’histoire du pays se rejouait dans ces lignes tremblées sur un papier trop fin.
Gérard, du coin du mur, assistait chaque soir à cette liturgie de l’ego, observant la main nerveuse tracer sa propre mythologie victimaire.
## Chapitre 5 – Les lamentations du soir
À la tombée du jour, le rituel ne variait jamais : un soupir, un regard au plafond, puis la litanie.
L’ancien président évoquait la trahison, l’ingratitude, l’injustice, répétant qu’il n’avait “rien fait de mal”, comme une formule magique censée ouvrir les portes.
À force d’entendre ces mots, Gérard commença à trouver la musique lassante, comme un vieux jingle publicitaire qui refuse de sortir de la tête.
## Chapitre 6 – Philosophie d’un cafard
Gérard, lui, avait une autre vision de la prison.
Pour un cafard, une cellule n’était qu’une variation de plus sur le thème éternel des cuisines, caves et arrière-salles où l’on cache ce qu’on ne veut pas voir.
Il connaissait le bruit sourd des portes, les pas des surveillants, les chuchotements des détenus, et il savait que le désespoir véritable ne se raconte pas dans un cahier, il s’éteint dans l’indifférence.
## Chapitre 7 – Le café du matin
Un matin, un détail changea le décor : sur la table, à côté du cahier, trônait une véritable tasse de café, fumante, servie dans de la porcelaine.
L’arôme monta lentement, occupant l’espace comme un luxe discret, contrastant avec l’odeur de désinfectant et de métal tiède.
L’ancien président s’en empara avec une solennité étrange, comme s’il tenait enfin un vestige de sa vie d’avant.
## Chapitre 8 – La décision de Gérard
Perché sur le bord du mur, Gérard contemplait la scène.
Il voyait cet homme, écrasé par sa propre importance, se souvenir de ses palais en regardant une simple tasse de café, comme un exilé caressant une carte postale.
Alors, sans savoir si c’était un acte de révolte, de lassitude ou de simple curiosité, le cafard se mit en marche vers la table.
## Chapitre 9 – Suicide dans la porcelaine
Le cafard grimpa le long du pied de la table, longea prudemment le cahier ouvert, s’arrêta un instant au bord de la soucoupe, puis continua vers la tasse.
L’ancien président, absorbé dans une phrase particulièrement dramatique de son journal, ne le remarqua pas.
Gérard s’approcha du bord, contempla un instant le miroir sombre du café, puis se laissa glisser dans le liquide brûlant, disparaissant sans un bruit.
## Chapitre 10 – Le drame invisible
Quand la phrase fut enfin terminée, la main fatiguée reposa le stylo, et l’ancien président porta la tasse à ses lèvres.
Un sursaut, une grimace, la découverte du petit corps flottant, noir et immobile, provoqua un éclat de colère disproportionné, comme si le monde entier s’acharnait à le persécuter jusque dans son café.
Il posa la tasse avec indignation, songeant déjà à raconter cet épisode comme une nouvelle preuve de son martyre, sans imaginer que, pour Gérard, c’avait été le seul geste vraiment libre de toute la cellule.



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