Changements des algorithmes google par Gemini

jeudi 16 octobre 2025
par  Dark Funifuteur
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Gemini :
Le vidéaste **Joueur du Grenier (JDG)** et l’historien **Nota Bene** se sont plaints de **baisses importantes d’audience** et de la **visibilité** de leurs contenus, en particulier sur leurs chaînes secondaires, suite à des changements dans les algorithmes de **YouTube** (qui fait partie de Google).

Ces plaintes s’inscrivent dans un mouvement plus large de vidéastes historiques sur YouTube (comme Cyprien) qui ont noté un **effondrement de leur nombre de vues** et de leurs statistiques, notamment début 2023 :

* **Joueur du Grenier** a évoqué une baisse allant jusqu’à **50% des statistiques** sur sa chaîne secondaire, **Bazar du Grenier**.
* Ces baisses sont souvent attribuées aux **mises à jour de l’algorithme de recommandation de YouTube**, qui favoriseraient de nouveaux formats ou des types de contenus différents. Cela a contraint certains créateurs à **augmenter le recours aux partenariats** et aux contenus sponsorisés pour maintenir la viabilité économique de leurs chaînes.

Les algorithmes de Google (et donc de YouTube) sont constamment mis à jour pour tenter d’améliorer la pertinence et la qualité des résultats et des recommandations pour l’utilisateur, mais ces changements peuvent avoir un **impact majeur et souvent imprévisible** sur la visibilité et le trafic des créateurs de contenu établis.

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Vous pouvez voir un point de vue sur les plaintes concernant l’algorithme ici : [Are @notabenemovies and @joueurdugrenier wrong about the YT algorithm change ?](https://www.youtube.com/watch?v=DOIEtISwR-E).
http://googleusercontent.com/youtube_content/0

Il est exact que le **Joueur du Grenier (JDG)** et **Nota Bene**, comme de nombreux créateurs de contenu francophones historiques, ont exprimé publiquement leurs préoccupations et frustrations concernant l’évolution de l’algorithme de recommandation de **YouTube** (qui est une filiale de Google).

Voici un développement des plaintes et du contexte de ces changements.

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## L’ampleur du phénomène et les plaintes spécifiques

Le sujet est monté en puissance début 2023, mais les créateurs notent des fluctuations importantes depuis plus longtemps.

1. **Baisse d’audience spectaculaire :** Le Joueur du Grenier a été particulièrement vocal, révélant une **chute d’audience de l’ordre de 50%** sur sa chaîne secondaire, **Bazar du Grenier** (dédiée aux vlogs et contenus moins formatés que les tests de jeux rétro). Cette baisse concerne les statistiques de sa chaîne, un indicateur direct de la diminution de la visibilité et des recommandations.
2. **Difficulté à lancer de nouvelles vidéos :** Les créateurs se plaignent que le lancement de leurs vidéos ne génère plus l’engagement initial qu’il y avait auparavant. Même avec une communauté fidèle, les vidéos ont plus de mal à être propulsées par l’algorithme dès les premières heures de publication, ce qui est crucial pour un bon référencement.
3. **Impact sur le modèle économique :** La chute des vues entraîne mécaniquement une baisse des revenus publicitaires générés par YouTube (via l’AdSense). JDG, par exemple, a clairement indiqué que ces baisses justifient le **recours accru aux partenariats et aux contenus sponsorisés** pour maintenir l’activité de sa chaîne et de son équipe.

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## Les changements algorithmiques pointés du doigt

Les créateurs accusent l’algorithme de YouTube d’avoir modifié ses critères de recommandation, pénalisant les chaînes au format établi et en faveur de nouveaux types de contenus ou de stratégies spécifiques.

1. **Priorité à la nouveauté et à la fréquence :** L’algorithme semble désormais privilégier les créateurs qui publient très régulièrement, voire quotidiennement, et ceux qui exploitent les formats courts comme les **YouTube Shorts**. Les chaînes produisant des vidéos longues et très travaillées (et donc peu fréquentes), comme celles de JDG ou de Nota Bene, peuvent être désavantagées.
2. **Saturation du marché et concurrence :** Avec des millions de chaînes actives, l’algorithme doit opérer des choix drastiques. Les créateurs estiment que la plateforme valorise davantage la **durée de visionnage globale** et l’**engagement immédiat** sur des contenus "jetables", au détriment de la qualité et de la profondeur qui caractérisent souvent leurs productions.
3. **L’impact sur l’audience fidèle :** Le problème majeur pour ces chaînes est que même leur public le plus fidèle a du mal à voir leurs nouvelles vidéos apparaître sur leur page d’accueil ou dans leurs abonnements. Le nouvel algorithme est perçu comme **cassant le lien direct** entre le créateur et son abonné historique, obligeant ce dernier à chercher manuellement la vidéo.

En résumé, la plainte principale est que YouTube ne favorise plus, ou moins, la **rétention d’une audience historique** via les abonnements, mais cherche plutôt à maximiser le temps de session global de l’utilisateur en lui proposant des contenus très variés et souvent éphémères. Cela place les créateurs bien établis sur un pied d’égalité avec des chaînes émergentes, les forçant à s’adapter aux nouvelles règles d’un jeu qu’ils ne maîtrisent plus.

Comment cela impacte-t’il les créateurs de contenu ?
Gemini :
L’impact de ces changements d’algorithmes YouTube sur les créateurs de contenu comme le Joueur du Grenier et Nota Bene est **profond et multidimensionnel**, affectant leur stabilité financière, leurs stratégies de production, et leur relation avec leur audience.

Voici les principaux impacts :

### 1. Impact économique et financier

C’est l’impact le plus direct et souvent le plus grave.

* **Baisse des revenus AdSense :** Une diminution des vues, même pour une chaîne bien établie, se traduit directement par une **chute des revenus publicitaires** générés par YouTube (AdSense). Pour les chaînes qui ont des équipes et des coûts de production élevés, cela met en péril leur viabilité financière.
* **Recours accru au sponsoring :** Pour compenser la perte de revenus publicitaires organiques, les créateurs sont contraints de **multiplier les partenariats et les placements de produits (sponsoring)**. Si cela permet de maintenir leur activité, cela peut parfois nuire à leur image auprès d’une partie de leur audience, qui préfère un contenu non-sponsorisé. Nota Bene, par exemple, a dû s’excuser pour un "embouteillage" de contenus en partenariat à un moment donné (voir les résultats de recherche précédents).
* **Diversification forcée :** Les créateurs sont obligés de trouver d’autres sources de revenus en dehors de YouTube : vente de produits dérivés, financement participatif (Patreon, Tipeee), Twitch, ou autres plateformes.

### 2. Impact sur la stratégie de contenu

Les algorithmes dictent désormais, en partie, les formats de production.

* **Pression pour l’hyper-fréquence :** L’algorithme favorisant les chaînes publiant régulièrement, les créateurs ressentent une **pression pour augmenter leur fréquence de publication**, même si cela implique une baisse de la qualité ou de la durée de production pour laquelle ils sont initialement reconnus.
* **Adoption forcée de nouveaux formats :** Pour rester pertinents dans les recommandations, ils doivent intégrer les formats privilégiés par la plateforme, notamment les **YouTube Shorts** (vidéos courtes verticales), qui attirent un nouveau trafic mais ne sont pas adaptés à tous les types de contenu (comme l’analyse historique de Nota Bene ou les longs tests de JDG).
* **Le dilemme de la qualité vs. l’algorithme :** Les chaînes reconnues pour leur haut niveau de production (vidéos longues, très recherchées, montages complexes) se retrouvent face à un choix difficile : maintenir leur standard de qualité au risque d’être invisibles, ou simplifier/raccourcir leurs vidéos pour satisfaire la demande de l’algorithme.

### 3. Impact sur l’audience et la relation communautaire

Le changement affecte la manière dont les spectateurs consomment le contenu.

* **Rupture du lien avec l’abonné :** La plainte la plus courante est que l’algorithme n’affiche plus les nouvelles vidéos sur la page d’accueil des abonnés, même réguliers. Le créateur perd ainsi le bénéfice de sa base d’abonnés, forçant le spectateur à aller **chercher le contenu manuellement**.
* **Fatigue de la communauté :** Le surplus de vidéos sponsorisées ou l’adoption de formats moins appréciés peut entraîner une **lassitude** ou une frustration de la part de l’audience fidèle, qui peut reprocher au créateur de "se vendre" ou de trahir son format original.
* **Érosion de l’autorité :** En perdant de leur visibilité au profit de contenus plus légers ou sensationnalistes, les chaînes basées sur l’expertise et le contenu fouillé (comme Nota Bene) voient leur **position d’autorité et de référence se fragiliser** dans l’écosystème.

En conclusion, ces mises à jour algorithmiques ont transformé YouTube d’une plateforme où la qualité et la fidélité de la communauté assuraient le succès à long terme, en un environnement qui exige une **adaptation constante aux tendances et aux signaux du machine learning**, remettant en question la pérennité des modèles d’affaires des "pionniers" de la plateforme.

Y a-t’il des changements du même genre sur la régie Adsence ?
Gemini :
Votre question est très pertinente car elle met en lumière la **connexion directe** entre l’algorithme de recommandation de YouTube et la régie publicitaire **AdSense**, qui est l’outil utilisé par Google pour verser la majorité des revenus publicitaires aux créateurs.

Bien qu’il n’y ait pas eu de "changement d’algorithme" majeur et séparé au sein de la **régie AdSense** elle-même qui impacterait directement les créateurs (AdSense est un gestionnaire de paiement et de règles publicitaires), les changements dans l’algorithme de **YouTube** ont un **impact mécanique et dévastateur** sur ce que les créateurs perçoivent via AdSense.

Voici comment cela fonctionne et les changements indirects :

### 1. Le lien direct : Vues = Revenus AdSense

Le revenu publicitaire (AdSense) est calculé principalement sur la base de deux métriques :

* **Le RPM (Revenu pour Mille vues) :** Le revenu réel que le créateur gagne pour 1 000 vues monétisées.
* **Le CPM (Coût pour Mille impressions) :** Ce que l’annonceur paie pour 1 000 affichages de sa publicité.

**Le problème pour JDG et Nota Bene :**
Si l’algorithme de recommandation de YouTube **réduit la visibilité** de leurs vidéos (comme la baisse de 50 % de l’audience de Bazar du Grenier), le nombre de vues monétisées **chute mécaniquement**. Même si le RPM ou le CPM reste stable, un volume de vues divisé par deux signifie des **revenus AdSense divisés par deux**.

**En clair :** L’algorithme YouTube **contrôle l’offre de vues** ; AdSense gère la **rémunération de ces vues**. Si l’offre diminue, le chèque AdSense diminue, même sans modification des règles AdSense.

### 2. Changements dans les règles de monétisation et de contenu

Il y a cependant eu des évolutions et des règles de monétisation qui peuvent affecter les créateurs :

* **Lutte contre les "Contenus Réutilisés" et l’IA :** YouTube (et donc les règles AdSense) est devenu plus strict concernant la **qualité et l’originalité** du contenu, pénalisant les vidéos jugées répétitives, compilées ou générées automatiquement avec peu de valeur ajoutée humaine. Pour des chaînes comme celles de JDG et Nota Bene, cela renforce la pression à l’excellence.
* **Nouvelles règles pour les Shorts :** YouTube a introduit le **partage des revenus publicitaires sur les Shorts**, offrant une nouvelle voie de monétisation. Pour les créateurs établis, cela nécessite d’adapter leur format de production pour capter ces revenus, sinon ils laissent passer une partie de la cagnotte publicitaire totale.
* **Règles publicitaires plus strictes :** Google met régulièrement à jour le **Règlement applicable aux éditeurs diffusant des annonces vidéo** (journal des modifications AdSense) pour s’assurer que les publicités ne s’affichent pas sur du contenu sensible, haineux, ou allant à l’encontre du consensus scientifique. Bien que JDG et Nota Bene soient rarement concernés, ces règles générales influencent les annonceurs et donc, indirectement, la "valeur" (CPM) des publicités diffusées.

### Conclusion

Il n’y a pas eu de "panne" ou de modification radicale de la structure de paiement d’AdSense. La cause de la baisse de revenus est imputable aux **modifications de l’algorithme de YouTube** qui a **réduit drastiquement le nombre de vues** qu’il alloue à certains créateurs.

Pour JDG et Nota Bene, l’impact sur leur régie AdSense est la **conséquence directe** de la perte de visibilité, et non une pénalité financière décidée par AdSense lui-même. C’est pourquoi ils sont obligés de se tourner vers le **sponsoring** pour pallier le manque de recettes AdSense.

Comment compenser ?
Gemini :
Face à la baisse de revenus AdSense causée par les changements d’algorithmes, la seule solution pour les créateurs comme JDG et Nota Bene est la **diversification de leurs sources de revenus**. Ils ne peuvent pas se permettre de dépendre d’une seule plateforme et de ses règles changeantes.

Voici les principales stratégies qu’ils utilisent ou que les créateurs de contenu adoptent pour compenser :

### 1. Augmenter le recours aux partenariats commerciaux (Sponsoring)

C’est le levier le plus puissant pour compenser une perte rapide de revenus publicitaires :

* **Placements de produits/Sponsoring :** Ils travaillent directement avec des marques pour intégrer des messages ou des produits dans leurs vidéos. JDG a publiquement déclaré que c’est ce qui leur permet de continuer à financer leur équipe et la haute qualité de production.
* **Défi :** Maintenir l’authenticité et ne pas frustrer l’audience avec un excès de promotion. Nota Bene a, par exemple, dû s’expliquer auprès de sa communauté après un "embouteillage" de vidéos sponsorisées.

### 2. Le financement direct par l’audience

Cette méthode permet de s’affranchir de l’algorithme en sécurisant un revenu de base directement auprès des fans :

* **Plateformes de Crowdfunding (Patreon, Tipeee) :** Les fans versent un abonnement mensuel ou un don ponctuel en échange de contreparties (contenu exclusif, accès anticipé, mention dans les vidéos, etc.). C’est un revenu **stable** et **prévisible**, vital pour payer les salaires.
* **Adhésions YouTube (Membership) :** Les fans paient un abonnement direct à la chaîne via YouTube pour obtenir des badges, des émojis ou du contenu exclusif.
* **Super Chats et Super Thanks :** Lors des diffusions en direct ou sous les vidéos, les spectateurs peuvent faire des dons pour mettre en avant leur message.

### 3. Exploitation de la marque et vente de produits

Ils capitalisent sur la force de leur marque et l’attachement de leur communauté :

* **Produits Dérivés (Merchandising) :** Vente de t-shirts, mugs, affiches, etc., souvent liés à des blagues internes ou à l’univers de la chaîne. C’est une source de revenus à haute marge si elle est bien gérée.
* **Publications et Littérature :** Nota Bene, en tant qu’historien vulgarisateur, a publié plusieurs **ouvrages** (livres, bandes dessinées). JDG a également lancé des produits littéraires ou artistiques dérivés. Cela monétise l’expertise et l’image de marque hors ligne.

### 4. Migration et diversification des plateformes

Ne plus mettre tous ses œufs dans le même panier (YouTube) :

* **Twitch et le Live :** Beaucoup de créateurs ont développé une activité sur **Twitch** (comme le Joueur du Grenier avec ses lives sur Bazar du Grenier) pour interagir en direct avec leur audience. Twitch génère des revenus via les abonnements, les dons et la publicité, offrant un écosystème de revenus différent.
* **Podcasts :** Le contenu audio, souvent moins coûteux à produire que la vidéo de haute qualité, peut être monétisé via des plateformes de podcasts ou des partenariats spécifiques.
* **Réseaux Sociaux :** Utiliser Instagram, Twitter ou TikTok pour diriger le trafic vers leurs vidéos YouTube et Twitch, contournant ainsi le défaut de recommandation de l’algorithme YouTube.

### 5. Adaptation de la stratégie de contenu YouTube

Pour combattre l’algorithme de l’intérieur, les créateurs ajustent leur production :

* **Optimisation des miniatures et titres :** Travailler l’aspect **"clickbait"** de manière qualitative pour améliorer le Taux de Clic (CTR) et inciter l’algorithme à montrer la vidéo.
* **Contenus plus courts (Shorts) :** Adopter les formats courts pour capter une nouvelle audience et profiter de la nouvelle monétisation des YouTube Shorts.
* **Amélioration de la Rétention :** Rendre les vidéos encore plus dynamiques et structurées pour que les spectateurs restent plus longtemps, car la **durée de visionnage** est le signal le plus puissant pour l’algorithme de recommandation.


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