Le Deep State dirige les États-Unis par Perplexity
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Gov Exec : Deconstructing the Deep State
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Can Trump Dismantle the Deep State ? - مركز المستقبل
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January 6 US Capitol attack : deep state conspiracies haven
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How the Deep State Came to America : A History
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Phantoms of a Beleaguered Republic : The Deep State and The ...
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What is a ’deep state’ and does it really exist ?
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State Secrecy Explains the Origins of the ’Deep State ...
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Beneath the Veil : Role of Deep State in American Power
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Reporter exposes ’deep state’ criticism of Trump from ...
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DEEP STATE | English meaning - Cambridge Dictionary
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Musk and Ramaswamy, meet the real deep state | Brookings
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Deep state – News, Research and Analysis
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Gov Exec : Deconstructing the Deep State
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How the Deep State Came to America : A History
Almost two years have passed since the “deep state” became a part of the American lexicon. It was in early February 2017, just weeks after the
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Phantoms of a Beleaguered Republic : The Deep State and The ...
A powerful dissection of one of the fundamental problems in American governance today : the clash between presidents determined to redirect the nation through ever-tighter control of administration and an executive branch still organized to promote shared interests in steady hands, due deliberation, and expertise.
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What is a ’deep state’ and does it really exist ?
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Lost in today’s misinformation fights is the recognition that modern conspiracy theories spring from excesses of state secrecy
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Beneath the Veil : Role of Deep State in American Power
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Democracy team reporter Ali Swenson took a daily news development and turned it into a deeply reported enterprise piece revealing a surprising dynamic :
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DEEP STATE | English meaning - Cambridge Dictionary
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Musk and Ramaswamy, meet the real deep state | Brookings
Elon Musk and Vivek Ramaswamy will soon learn that dissolving the deep state is more complex than it might seem.
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QAnon : voyage depuis les États-Unis vers la France
Trois questions à Tristan Mendès France, maître de conférences associé à l’Université de Paris, pour l’Institut Montaigne.
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Mythe et réalité de "l’État profond" - L’Express
Dans cet essai, David Rohde, journaliste d’investigation, détricote les théories du complot relayées par le président Trump.
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La mise au pas d’Obama par l’état profond - Persée
Cet article analyse les forces qui ont pesé sur les décisions du président Obama en matière de politique étrangère lors de ses deux mandats. Ces forces qui sont ici présentées sous le nom d’État profond recoupent ce que l’on appelle le complexe militaro-industriel ou l’establishment. Si elles pèsent sur tout président états-unien, avec Obama la défiance s’était installée en raison des déclarations du président avant son élection en 2008. Les deux avancées significatives, l’accord sur le nucléaire iranien et la reprise des relations avec Cuba, sont envisagées en rapport avec les pressions qui se sont exercées sur le président Obama. La répression des lanceurs d’alerte et le recours aux drones indiquent qu’Obama ne s’est pas écarté des grandes lignes de la politique étrangère américaine mais, comparé au président précédent, George W. Bush, comme à ceux qui sont à même de lui succéder, il apparaît comme un président qui a réussi à infléchir quelque peu la politique étrangère de son pays dans un sens moins interventionniste.
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Deep State, L’État profond gouverne-t-il vraiment le monde - YouTube
Qu’est-ce que l’État profond ? D’où vient cette expression ? Et pourquoi ce concept autrefois marginal occupe aujourd’hui une place centrale dans les discours politiques, en particulier aux États-Unis ?
Dans cet épisode des Passions d’un Hébreu, Rony Akrich explore l’histoire, l’évolution et les implications contemporaines du deep state, cette structure de pouvoir parallèle qui agirait en coulisses, au-delà de tout contrôle démocratique. De la Turquie kémaliste à l’Amérique de la CIA, en passant par les scandales de la guerre froide, l’assassinat des Kennedy ou les dérives durant la pandémie, l’émission retrace comment l’État profond façonne l’histoire moderne à travers les réseaux de renseignement, les élites financières, les bureaucraties opaques et les influences souterraines.
À travers une réflexion philosophique, historique et politique, Rony Akrich interroge la souveraineté populaire, les dérives autoritaires, la manipulation de la vérité, et les limites réelles de nos démocraties occidentales – y compris en Israël.
📺 Une plongée éclairante dans les zones grises du pouvoir, à voir sur Tandem TV.
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Trump 2.0 : l’arrivée au pouvoir d’une élite « anti-élite » | Sciences Po
Le second mandat de Trump ouvre-t-il la porte à des élites qui pourront agir sans souci de justice et de vérité ? L’analyse du Centre d’études européennes et de politique comparée.
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L’État profond, danger ou rempart ? - La Vie des idées
À propos de : Stephen Skowronek, John A. Dearborn, and Desmond S. King, Phantoms of a Beleaguered Republic : The Deep State and the Unitary Executive, Oxford University Press
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L’État profond américain (the deep state) - Revue « Méthode »
PREMIÈRE PARTIE : L’ÉROSION DE LA DÉMOCRATIE Fondé à la fin du XVIIIème siècle, à l’issue d’une guerre d’indépendance, l’État américain, regroupant un certain nombre d’États fédérés autour d’une même constitution, était une sorte de modèle démocratique dont le reste du monde pouvait s’inspirer. Alexis de Tocqueville, auteur de « la démocratie en Amérique » avait analysé les écrits des premiers présidents américains et conclu qu’une démocratie devait à la fois répondre à l’étymologie (gouvernement du peuple) et au caractère social (égalité des citoyens devant la loi) Il en découlait directement la séparation des pouvoirs et l’élection du Président, chef de l’exécutif, au suffrage universel.
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L’Etat profond américain : une énorme machine à redistribuer de l ...
Mike Lofgren dans son ouvrage "The deep state : The fall of the constitution and the rise of a shadow government" décrypte les mécanismes de l’"État profond" aux États-Unis et ses conséquences sur le plan économique.
L’idée que le « Deep State » ou « État profond » dirige les États-Unis est une théorie du complot populaire, mais elle n’est pas corroborée par des preuves factuelles. Le terme désigne une prétendue structure de pouvoir occulte, composée d’acteurs non élus au sein de l’administration publique (bureaux, agences de renseignement, militaires) qui aurait la capacité de manipuler ou de contrecarrer la politique des dirigeants élus[1][2][3].
### Origine et diffusion de la notion
– Le terme « deep state » vient à l’origine de la Turquie pour désigner un réseau informel composé de militaires, de services secrets et de groupes mafieux agissant indépendamment du gouvernement élu[2][3].
– Aux États-Unis, le concept a gagné en visibilité particulièrement sous la présidence de Donald Trump, qui a accusé à plusieurs reprises des membres de l’administration, du renseignement ou des médias de saboter son programme politique[1][3][4].
– Bien que certains épisodes de l’histoire américaine (Watergate, scandales d’espionnage, etc.) aient contribué à entretenir l’idée que certaines institutions disposent d’une autonomie importante, la majorité des spécialistes jugent le « deep state » comme une exagération ou une mauvaise interprétation du fonctionnement bureaucratique des institutions américaines[2][3][4].
### Fonctionnement des institutions américaines
– Les États-Unis reposent sur un système de séparation des pouvoirs : exécutif (président et ses services), législatif (Congrès) et judiciaire (courts fédérales), chacun ayant un rôle défini pour éviter précisément la concentration du pouvoir[3].
– La bureaucratie, composée de fonctionnaires carriéristes, joue un rôle clé dans la continuité de l’État, mais elle agit sous le contrôle de lois, de régulations et de l’autorité publique, non en secret hors du cadre démocratique[1][2][3].
– Il n’existe aucune preuve crédible d’une organisation parallèle unifiée dictant la politique nationale en dehors du contrôle des élus[4][5].
### Perception publique et débats
– Selon des sondages, une part importante des Américains prête foi, à des degrés divers, à l’idée d’un deep state, alimentée par des discours politiques polarisés et des crises de confiance vis-à-vis des institutions[4][5].
– Pour beaucoup d’experts, la croyance dans le deep state relève d’une méfiance traditionnelle envers le pouvoir exécutif ou les grandes agences fédérales ; quelques contre-pouvoirs réels, comme les fuites médiatiques ou la résistance des hauts fonctionnaires à certaines politiques controversées, ont pu alimenter ces soupçons, sans démontrer pour autant l’existence d’un cabal secret coordonné[1][5].
### Conclusion
L’expression « le Deep State dirige les États-Unis » relève davantage de la théorie du complot que de l’analyse politique ou institutionnelle. Les institutions américaines fonctionnent certes avec une bureaucratie puissante — comme dans toute grande démocratie — mais elle est soumise à de nombreux contrôles et contre-pouvoirs, sans trace d’une structure dissimulée contrôlant réellement le pays[1][2][3][4].
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Deep_state_conspiracy_theory_in_the_United_States
[2] https://en.wikipedia.org/wiki/Deep_state
[3] https://www.ebsco.com/research-starters/politics-and-government/deep-state
[4] https://abcnews.go.com/Politics/deep-state/story?id=47086646
[5] https://www.hull.ac.uk/work-with-us/more/media-centre/news/2022/january-6-us-capitol-attack-deep-state-conspiracies-havent-gone-away
[6] https://www.govexec.com/feature/gov-exec-deconstructing-deep-state/
[7] https://futureuae.com/om.tar.gz/Mainpage/Item/10093/settling-scores-can-trump-dismantle-the-deep-state
[8] https://warontherocks.com/2019/02/how-the-deep-state-came-to-america-a-history/
[9] https://politicalscience.yale.edu/publications/phantoms-beleaguered-republic-deep-state-and-unitary-executive
[10] https://journals.co.za/doi/10.10520/ejc-farmweek_week_v2025_n25014_a4
[11] https://www.scientificamerican.com/article/state-secrecy-explains-the-origins-of-the-deep-state-conspiracy-theory/
[12] https://moderndiplomacy.eu/?p=80230
[13] https://www.ap.org/news-highlights/best-of-the-week/honorable-mention/2025/reporter-exposes-deep-state-criticism-of-trump-from-conspiracy-theorists-who-helped-return-him-to-white-house/
[14] https://dictionary.cambridge.org/dictionary/english/deep-state
[15] https://www.brookings.edu/articles/musk-and-ramaswamy-meet-the-real-deep-state/
[16] https://theconversation.com/topics/deep-state-60030
[17] https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/23276665.2023.2249142
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Deep state : l’obsession complotiste qui divise l’Amérique
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L’État profond, danger ou rempart
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L’« Etat profond », ou le fantasme d’une administration ...
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Trump 2.0 : l’arrivée au pouvoir d’une élite « anti-élite
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Le Point du jour : De quoi le « deep state » est-il le nom ?
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Deep state : l’obsession complotiste qui divise l’Amérique
Entre gouvernement invisible et complexe militaro-industriel, la conspiration du deep state (État profond) hante l’imaginaire politique américain.
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L’État profond, danger ou rempart
À propos de : Stephen Skowronek, John A. Dearborn, and Desmond S. King, Phantoms of a Beleaguered Republic : The Deep State and the Unitary Executive, Oxford University Press
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L’« Etat profond », ou le fantasme d’une administration ...
Forgé dans les années 1960, ce concept, auquel Emmanuel Macron a fait référence pour pourfendre les résistances au changement de l’administration, est très utilisé par les milieux complotistes.
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État profond
Aux États-Unis, plusieurs personnalités ou chercheurs ont repris la notion dans la presse, en la liant à une partie de l’activité des services secrets et de renseignements qui se maintiendrait hors de l’autorité de l’exécutif. En 2017, le géopoliticien et politiste George Friedman considère que la restriction des pouvoirs du président sur les employés fédéraux en 1871 a permis l’émergence d’un État profond. Il attribue le phénomène, non pas à une conspiration mais au désir de protéger le...
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Trump 2.0 : l’arrivée au pouvoir d’une élite « anti-élite
Le second mandat de Trump ouvre-t-il la porte à des élites qui pourront agir sans souci de justice et de vérité ? L’analyse du Centre d’études européennes et de politique comparée.
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Enquête complotisme 2019 : les grands enseignements
Dans quelle mesure les Français adhérent-ils aux théories conspirationnistes diffusées dans le pays ? Quelles catégories de la population sont les plus concernées ? Après une première enquête inédite de la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch en 2018, réalisée par l’Ifop, Rudy Reichstadt, membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès et directeur de Conspiracy Watch, présente les grands enseignements de la seconde vague. Lire les résultats en intégralité Les grands enseignements Cette nouvelle enquête, réalisée par la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, avec l’institut Ifop, en décembre 2018, met en lumière l’influence préoccupante des représentations conspirationnistes dans la société française : si deux Français sur trois sont relativement hermétiques au complotisme, 21% des personnes interrogées se déclarent cependant "d’accord" avec 5 énoncés complotistes parmi les 10 qui leur ont été soumis. Les moins de 35 ans, les moins diplômés et les catégories sociales les plus défavorisées demeurent les plus perméables aux théories du complot : 28% des 18-24 ans adhèrent à 5 théories ou plus, contre seulement 9% des 65 ans et plus. Par ailleurs, si l’attachement à la démocratie reste nettement majoritaire dans l’opinion, il diminue à mesure qu’augmente le degré d’adhésion aux théories complotistes : pour seulement 43% des personnes qui adhèrent à 5 théories du complot ou plus, le fait de vivre en démocratie est ainsi considéré comme "très important" (contre 57% pour la moyenne des Français). Invités à se prononcer séparément sur l’attentat de Strasbourg du 11 décembre 2018, seuls les deux tiers des sondés estiment que la version des autorités est conforme à la réalité. 10% pensent qu’il s’agit d’une manipulation du gouvernement. En outre, les personnes qui ont le sentiment de ne pas avoir réussi leur vie sont surreprésentées chez celles qui adhèrent à un plus grand nombre de théories du complot que la moyenne. Enfin, le complotisme est corrélé au spiritisme et à la croyance en la voyance : 51% de ceux qui adhèrent à 5 théories du complot ou plus pensent que certaines personnes ont des dons de voyance, contre 18% chez ceux qui qui n’adhèrent à aucune de ces théories. Contexte En janvier 2018, la Fondation Jean-Jaurès, en partenariat avec Conspiracy Watch, avait publié la première grande enquête d’opinion sur le conspirationnisme en France. Confiée à l’Ifop, cette enquête, réalisée par questionnaire auto-administré en ligne en décembre 2017, avait pour objectif de permettre d’estimer la pénétration du complotisme dans la société et d’approcher plus finement le profil de ceux qui adhèrent plus que la moyenne à des théories du complot. Plusieurs grandes théories du complot en circulation dans l’espace public avaient été soumises à un échantillon représentatif de la population française. Elles concernaient les vaccins, l’apparition du sida, les origines de l’État islamique, le rôle des sociétés secrètes dans l’histoire, le « nouvel ordre mondial », les « chemtrails », l’utilisation d’armes climatiques secrètes, l’assassinat du président John F. Kennedy, la « Terre plate » ou bien, encore, le premier pas de l’homme sur la Lune. En plus de cette batterie centrale de dix énoncés complotistes, des questions avaient été posées permettant de croiser l’adhésion à ces théories du complot avec d’autres items tels que la fréquence de consultation de son horoscope, l’adhésion au négationnisme, au créationnisme, à la thèse d’un plan visant à remplacer la population française au moyen de l’immigration, à la thèse d’un complot politico-scientifique pour faire croire à l’existence du réchauffement climatique, la confiance dans les médias et la confiance dans la fiabilité des élections. Des questions étaient également relatives aux théories du complot sur les attentats du 11 septembre 2001 et ceux des 7, 8 et 9 janvier 2015 avaient également été posées dans cette première étude. Le constat que dressait cette enquête – celui de l’existence, au sein de la société française, d’un courant d’opinion complotiste tangible et non marginal – a, depuis, été corroboré par une enquête distincte réalisée en août 2018 par YouGov dans le cadre du projet de recherche Conspiracy & Democracy du Centre for Research in the Arts, Social Sciences and Humanities (CRASSH) de l’université de Cambridge et portant sur huit pays européens – dont la France – et les États-Unis. En outre, les données brutes de notre enquête de décembre 2017 ont été transmises au groupe de chercheurs du projet « Conspiracy », financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR), sous la responsabilité de Sylvain Delouvée. Elles ont notamment été exploitées pour mettre en évidence l’existence d’un biais téléologique à l’œuvre à la fois dans l’adhésion au créationnisme et dans l’adhésion au conspirationnisme À la demande de la Fondation Jean-Jaurès et de Conspiracy Watch, l’Ifop a réalisé une nouvelle enquête au mois de décembre 2018. Méthodologie La présente enquête a été réalisée par questionnaire auto-administré en ligne, du 21 au 23 décembre 2018. Elle a été menée auprès d’un échantillon de 1 506 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, complété par un échantillon de 254 personnes de moins de 35 ans, qui ont été remises à leurs poids réels au sein de l’échantillon lors du traitement statistique des résultats. Au total, 1 760 personnes ont été interrogées pour cette « vague 2 ». Les résultats de cette enquête ont été obtenus sur la base d’un certain nombre de choix méthodologiques qui sont explicités ici et doivent donc être lus à l’aune de ces choix. La possibilité de ne pas se prononcer Reconnaître qu’on adhère à une théorie du complot est un exercice qui ne va pas de soi compte tenu de la relative réprobation sociale qui frappe les contenus éligibles à une telle qualification. Sur des sujets aussi clivants, chargés aussi symboliquement, les répondants peuvent être dissuadés de répondre sincèrement et préférer se réfugier dans une catégorie « sans opinion ». C’est pour conjurer ce risque que l’Ifop s’était abstenu, lors de l’enquête précédente, de proposer aux sondés la possibilité de ne pas se prononcer. Les effets d’un tel choix méthodologique sont connus : ils aboutissent à des résultats plus contrastés en termes d’approbation ou de désapprobation, sans préjuger toutefois du sens dans lequel les sondés peuvent répondre. Pour cette nouvelle enquête, nous avons fait le choix de systématiser la possibilité de ne pas se prononcer, sauf sur la question de la connaissance préalable par le sondé des théories du complot sur lesquelles nous lui demandions de se prononcer, pour laquelle une telle option n’a pas de justification, chaque sondé étant en mesure de répondre s’il avait déjà entendu parler préalablement de telle ou telle thèse ou asertion. Comme on le voit cependant sur plusieurs questions, comme par exemple celles concernant le changement climatique (ci-dessous), la présence ou non d’une option « sans opinion » a des effets parfois très limités sur les résultats obtenus : De plus, s’agissant des items de l’année dernière reconduits dans la présente enquête, on observe que les chiffres enregistrés concernant les « tout à fait d’accord » et les « pas d’accord du tout » (c’est-à-dire les réponses des personnes les plus convaincues, dans un sens ou dans l’autre) n’ont quasiment pas varié, ce qui plaide en faveur de la bonne qualité des mesures enregistrées lors de la précédente enquête. « Tout à fait d’accord » « Pas d’accord du tout » Ensemble des Français Décembre 2017 (%) Ensemble des Français Décembre 2018 (%) Ensemble des Français Décembre 2017 (%) Ensemble des Français Décembre 2018 (%) Le ministère de la Santé est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins. 17 17 19 22 Certaines traînées blanches créées par le passage des avions dans le ciel sont composées de produits chimiques délibérément répandus pour des raisons tenues secrètes. 5 5 47 48 Les Américains ne sont jamais allés sur la Lune et la NASA a fabriqué des fausses preuves et de fausses images de l’atterrissage de la mission Apollo sur la Lune. 4 3 54 55 L’introduction de l’échelle de Bruder Au cours des dernières années, plusieurs chercheurs en psychologie ont proposé au travers de travaux scientifiques des « échelles » permettant de définir une « mentalité conspirationniste ». L’une de ces échelles – que, par souci de simplification, nous appelons ici « l’échelle de Bruder » –, le Conspiracy Mentality Questionnaire (CMQ), est tirée d’un article de Martin Bruder et al.. Nous avons fait le choix de compléter notre échelle de dix items complotistes par cette « échelle de Bruder » pour affiner encore davantage la qualité de notre analyse. Elle consiste en un questionnaire composé de cinq énoncés : « Beaucoup de choses très importantes se produisent dans le monde dont le grand public n’est pas informé » « Les politiciens ne nous disent généralement pas ce qui motive réellement leurs décisions » « Les agences gouvernementales surveillent étroitement les citoyens » « Des événements qui, en apparence, ne semblent pas avoir de lien sont souvent le résultat d’activités secrètes » « Il existe des organisations secrètes qui influencent considérablement les décisions politiques » Pour chacune de ces affirmations, le répondant devait se positionner selon une échelle en cinq points : « pas du tout d’accord », « pas vraiment d’accord », « je ne me prononce pas », « plutôt d’accord », ou « tout à fait d’accord ». Au terme de l’enquête, il apparaît que, séparément, chacune de ces affirmations recueille systématiquement l’approbation d’une majorité de répondants, avec des taux d’accord allant de 54% (« Des événements qui, en apparence, ne semblent pas avoir de lien sont souvent le résultat d’activités secrètes ») à 84% (« Les politiciens ne nous disent généralement pas…
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A quoi reconnaît-on qu’une théorie est scientifique ? - - PhiloLog
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Un Français sur 10 pense que la Terre est plate | National Geographic
Une étude menée par l’Ifop pour l’institut Jean Jaurès et l’observatoire Conspiracy Watch révèle que 79 % des Français adhèrent à au moins une des grandes théories du complot. Parmi celles-ci, l’étude montre que 9 % des français croient « possible que la Terre soit plate et non pas ronde comme on nous le dit depuis l’école ». Cette théorie n’est pas nouvelle et est très souvent le corolaire de la remise en cause de la conquête spatiale. LES « FLAT EARTHERS », OU LA CONQUÊTE D’UNE AUTRE VÉRITÉ...
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Les théories du complot : exemples et explications - Major Prépa
Les théories du complot sont un phénomène d’ampleur dans le monde anglo-saxon qui font l’actualité de manière récurrente.
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Pourquoi les théories du complot ont-elles autant de succès
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Pourquoi continue-t-on de croire à des théories scientifiques erronées
Vous avez sûrement entendu parler du cerveau reptilien. Et pourtant, cette théorie scientifique est complètement fausse et on le sait depuis 60 ans. Pourquoi ce concept perdure-t-il encore aujourd’hui ? Qu’est-ce que ça dit de notre rapport à la science ? Interview avec le sociologue Sébastien Lemerle.
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Les théories qui dépassent l’expérience | Cairn.info
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Les théories scientifiques sont-elles vraies ? 1/2
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La théorie du « Deep State » est populaire aux États-Unis principalement en raison de plusieurs facteurs sociopolitiques et médiatiques convergents :
– **Instrumentalisation politique** : Cette théorie a été reprise et amplifiée par Donald Trump et ses alliés comme outil rhétorique pour dénoncer les résistances de la bureaucratie fédérale à ses politiques, spécifiquement lors de conflits avec les agences gouvernementales (exemple : la FDA lors de la crise Covid)[1][2]. Cela lui permettait de se poser en défenseur du peuple contre des élites supposément hostiles et d’entretenir une image d’outsider luttant contre le système établi.
– **Polarisation et défiance envers les institutions** : Le climat de forte polarisation politique, en particulier depuis les années 2010, a favorisé la méfiance envers les élites et les institutions traditionnelles. La théorie du deep state est devenue un catalyseur de cette défiance, permettant à une partie du public de justifier son rejet du résultat électoral ou des décisions officielles[1][5].
– **Diffusion par les médias conservateurs et réseaux sociaux** : Des médias comme Fox News, Breitbart ou encore la sphère QAnon ont multiplié les récits autour du deep state, alimentant l’idée d’un ennemi intérieur puissant et coordonné, ce qui accroît sa portée et sa crédibilité aux yeux d’une partie de la population[1][3].
– **Biais cognitif et recherche de sens** : Le « biais d’intentionnalité » conduit certains groupes à attribuer à la bureaucratie des intentions cachées et coordonnées[1]. Face à des crises ou événements complexes, la théorie fournit une explication simple où des groupes secrets manipulent la politique américaine.
– **Références culturelles et historiques** : L’idée d’un « gouvernement invisible » ou d’agents secrets œuvrant dans l’ombre existe de longue date dans la culture politique et populaire américaine, ce qui contribue à ancrer ce type de discours dans l’imaginaire collectif[3][4].
– **Facteur d’anti-élitisme** : Beaucoup d’Américains, tant à gauche qu’à droite, nourrissent une défiance envers « l’establishment » et les « insiders » de Washington ; la dénonciation fictive du deep state alimente cette posture anti-élitiste, voire populiste[5].
En résumé, la popularité de cette théorie s’explique surtout par son pouvoir de mobilisation politique, sa capacité à incarner un rejet des élites, ainsi que par la manière dont elle offre des récits simples et rassurants dans un contexte de grande défiance envers les institutions[1][2][3][5].
[1] https://balises.bpi.fr/deep-state-amerique/
[2] https://laviedesidees.fr/L-Etat-profond-danger-ou-rempart
[3] https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/11/l-etat-profond-ou-le-fantasme-d-une-administration-parallele_5508858_3232.html
[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_profond
[5] https://www.sciencespo.fr/fr/actualites/trump-2-0-l-arrivee-au-pouvoir-d-une-elite-anti-elite/
[6] https://newsletters.heidi.news/le-point-du-jour/de-quoi-le-deep-state-est-il-le-nom
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