Le vocabulaire intéressant dans le Labirynthe du mal
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Des mots peu courants, des choix de l’auteur ou du traducteurs truculents ou des mots à l’origine ou l’étymologie qui valent le détour : voici les mots que j’ai relevé en lisant et relisant le Labyrinthe du mal :
Mentor : (V.O : mentor)
Dans la mythologie grecque, Mentor est le précepteur de Télémaque et l’ami d’Ulysse, au jour de son départ chargé du soin de toute sa maison. Par assimilation, un Mentor est un conseiller expérimenté, attentif et sage auquel on fait entièrement confiance.
Une redoute : (V.O : redoubt)
Petit fort de terre ou de maçonnerie.
Petit ouvrage de fortification isolé, fermé, de forme carrée.
Emprunté, avec influence de redouter, de l’italien ridotto, « abri, refuge » et « lieu de fête, de bal », lui-même issu du latin reductus (locus), « (lieu) retiré »
contrefort : (V.O : buttressed ) (erreur de traduction : renforcé ?)
Pilier, massif de maçonnerie engagé dans un mur qui reçoit une poussée, afin de l’épauler, d’en prévenir le renversement. (Sa saillie est plus forte que celle d’une lésène, d’un pilastre, qui sont de simples raidisseurs. La culée d’un arc-boutant est parfois nommée contrefort.)
Soutien de la tige de la chaussure, intercalé entre dessus et doublure, destiné à éviter l’affaissement de la tige et à maintenir le talon du pied en place.
Partie de la montagne formée par une arête secondaire qui vient buter contre une arête principale.
Partie saillante d’un arbre, au-dessus du sol, entre les racines et la partie inférieure du tronc.
Galon : (V.O : braid) (erreur de traduction : le contexte fait référence à la tresse de Padawan d’Anakin)
bande de tissu d’or, d’argent, de soie, de fil, de laine, etc., qui a plus de corps qu’un simple ruban, et que l’on met au bord ou sur les coutures des vêtements, des meubles, etc., soit pour les empêcher de s’effiler, soit pour servir d’ornement.
Botte : (V.O : pass)
Coup que l’on porte avec un fleuret, ou avec une épée, à celui contre qui on se bat.
de l’italien botta « coup ».
Zigzaguer : (V.O : jinked)
Former des zigzags ; faire des zigzags. Le chemin zigzague dans les collines. Des éclairs qui zigzaguent dans le ciel. L’ivrogne zigzaguait dans la rue.
xviiie siècle. Dérivé de zigzag.
Ce mot est une onomatopée appartenant à la famille allemande : zacke, chose pointue. Ou de l’arabe, zig, tables astronomiques, d’où zig-zag, dont les tables astronomiques des Arabes nous fournissent la figure exacte.
à l’instar : (V.O : as )
ne signifie pas « contrairement à », comme on le croit parfois, mais « comme », « de la même façon que », « à l’exemple de » ou « à la manière de ». Dites donc : À l’instar de la carotte, le céleri est un légume. = Comme la carotte, le céleri est un légume.
Du latin ad instar (« à la ressemblance de, équivalent de ») , composé de ad, « à », et de instar, « ressemblance, équivalent ».
bastion : (V.O : strongholds)
Ouvrage de fortification faisant saillie sur l’enceinte d’une place forte.
Emprunté de l’italien bastione, qui remonte au latin bastire, « bâtir »
épointée : (V.O : blunt)
Rendre moins pointu en cassant ou en usant la pointe (de quelque chose).
Du latin puncta, forme féminine de point.
compagnonnage : (V.O : partnerships)
Souvent péj. Relations de compagnons, entre deux ou plusieurs hommes ou entre un homme et une femme.
Le mot « compagnon » tire son étymologie de deux mots latins : « cum » (avec) et « panis » (pain)
voltigeur : (V.O : turfjumper)
qui pratique un exercice d’agilité ou d’acrobatie, exécuté soit au trapèze, soit sur une corde lâche, soit à cheval.
( XVI e siècle) De l’italien volteggiare (« voleter, aller de ça, de lá »)
débandade : (V.O : stampede)
Fait de se disperser rapidement et en tous sens.
dérivé du français médiéval "desbander", qui signifiait "défaire, détacher"
Levée (de terre) : (V.O : mound)
Remblai (de terre, de pierres…).
1269 leveie « remblai de terre, de pierres, de maçonnerie » (M. Canat de Chizy, Doc. inéd. pour servir à l’hist. de la Bourgogne, p. 95) ; b) 1537 « digue élevée le long d’un cours d’eau » (Avis des officiers de la maistrise d’Orl., ap. Le Clerc de Douy, t. II, fo8 vo, A. Loiret ds Gdf. Compl.)
Changelin : (V.O : changling)
Dans le folklore européen, un changeling ou changelin est un leurre laissé par les fées, trolls, elfes ou autres créatures du Petit peuple à la place d’un nouveau-né humain qu’elles enlèvent.
Le terme anglais changeling est attesté dès le XVIe siècle. Il est formé du nom change et du suffixe diminutif -ling. Le nom change, attesté en anglais vers 1200, est emprunté à l’ancien français change, cange (verbe changier) signifiant « troc, échange » ; lui-même dérivé du latin cambīre (même sens) ; lui-même d’origine celtique.
Corporation : (V.O : corporation)
Au sens large, une corporation est une réunion durable de personnes poursuivant un but commun, et dont l’état ne dépend pas du changement de ses membres. Le mot vient du latin corporari (« se former en corps »), et désigne une personne morale dont les membres (personnes physiques ou morales) possèdent en général une même caractéristique (par exemple, l’exercice d’une fonction).
Couvoir : (V.O : hatcheries)
Local où se fait l’incubation des œufs.
1564 « endroit où l’on fait couver les poules » (Liebault, Mais. rust., 1, I, C, XV, éd. 1597 ds Gdf.) ; 1842 « appareil pour l’incubation artificielle des œufs » (Ac. Compl. 1842).
Leurre : (V.O : decoy)
Le mot leurre désigne, au sens large, tout moyen artificiel utilisé pour attirer ou tromper quelqu’un
ancien français loire, du francique *lôpr, appât
irrésistible : (V.O : unstoppable)
(personnes)
À qui on ne peut résister.
1687 théol. (Nouvelles de la République des Lettres, mars, éd. P. Bayle, p. 258 : la grace resistible ou irresistible) ; 2. av. 1727 curiosité irresistible (Disc. fam. du café in Desfontaines, Dict. néologique, 2eéd., s.v. résistible d’apr. Proschwitz ds St. neophilol. t. 27, p. 232) ; 3. 1787 « à qui on ne peut résister » (Fér. Crit.). Dér. de résistible « à quoi on peut résister », terme de théol. (1687 grace resistible, supra) et terme gén. (Desfontaines, supra), dér. du rad. de résister*, suff. -ible* ; un b. lat. irresistibilis est signalé par Forc., cf. FEW t. 10, p. 301b, note 4. Cf. dès 1478 le m. fr. irresistable « qui ne peut résister » (Leseur, Hist. de Gaston IV de Foix, éd. H. Courteault, t. 1, p. 14 : feblesse irresistable), dér. de resistable « capable de résister » (xives. ds Gdf.).
Suprême : (V.O : Supreme)
Qui est au-dessus de tous, dans son genre, dans son espèce. ➙ supérieur ; suprématie.
Empr. au lat. supremus « le plus au-dessus, le plus haut » ; « le dernier » superl. de superus « qui est au-dessus, supérieur », dér. de super « sur, au-dessus ».
(situation) Inextricable : (V.O : seemingly impossible odds)
Qui ne peut être démêlé ; dont on ne peut reconnaître les éléments
Emprunté du latin impérial inextricabilis, de même sens. Dont on ne peut se tirer, qui ne peut être démêlé, débrouillé.
Circonspection : (V.O : circumspection)
Emprunté du latin circumspectio, « action de regarder autour de soi, attention ». Caractère, attitude de celui qui est circonspect ; prudence dans les paroles et dans les actions.
Mandat : (V.O : mandate)
latin mandare, qui signifie confier à quelqu’un quelque chose, et qui, à l’époque impériale, consistait aussi à charger une personne d’annoncer quelque chose, de le faire savoir.
Pouvoir délivré par une autorité supérieure de police ou de justice.
Commotionnante : (V.O : concussion)
Emprunté du latin commotio (« mouvement, secousse », « émotion, agitation de l’âme »)
Violent ébranlement des centres nerveux, causé par une chute ou par quelque coup.
Staccato : (V.O : Staccato)
xviiie siècle. Mot italien, signifiant proprement « détaché », participe passé de staccare, « détacher ».
(Musique) De façon hachée, avec les notes détachées
Bagne (des Étoiles) : (V.O : Stars’ end)
(XVIIe siècle) De l’italien bagno (« bain ») qui désignait à l’origine le bagne de Livourne, toponyme transformé par antonomase (→ voir grève) ; le bagne de Livourne était construit sur d’anciens bains romains.
(Prison) Lieu de travaux forcés ; lieu où l’on tenait les forçats à la chaîne, où l’on renfermait les forçats après le travail.
Éclusé : (V.O : downed)
Du bas latin exclusa aqua (« eau séparée, isolée (par un barrage) »), adjectif substantivé avec ellipse de aqua ; participe passé du latin excludere (« exclure, séparer, isoler, fermer le passage à quelque chose »).
(Populaire) Boire. — Note : Se dit surtout des boissons alcoolisées.
Chassieux : (V.O : bleary)
Chassie viendra du latin caecutia, vue faible, de caecus, aveugle, en vieux français, ciu.
Qui est affecté de chassie : Substance gluante qui s’amasse sur le bord des paupières.
Mastodonte : (V.O : core ship)
(1806) Mot forgé par Georges Cuvier construit à partir du grec ancien μαστός, mastós (« mamelle, sein »), et ὀδούς, ὀδόντος, odous, odontos (« dent »).
(Sens figuré) Personne d’un fort embonpoint ou chose de taille énorme.
Mitre : (V.O : miter)
Du latin mitra et, plus avant, du grec ancien μίτρα , mítra.
Coiffure que portent les évêques quand ils officient en habits pontificaux, ainsi que certains abbés.
Calotte : (V.O : skullcap)
viendrait de calota ancien provençal, XIIIe siècle. Son origine est obscure :
de l’ancien français cale, « coiffure »
du bas latin calautica, « sorte de coiffure pour les femmes », IVe siècle
emprunté à l’arabe kallàuta, « coiffure », XIIIe siècle
à rattacher à l’ancien français écale*, « valve de coquillage », XIIe siècle, de l’ancien bas francisque *skala, même mot que le germain *sklja, « écaille », cf. l’ancien haut allemand scala, « coquillage, coupe », allemand Schale, « coquille », anglais shell, « coquille ».
coiffe ronde, portée par les ecclésiastiques dans la liturgie catholique. Elle est également en usage chez les Anglicans.
Armoriée : (V.O : crested)
Dérivé de l’ancien français armoyer, « orner d’armes héraldiques, armorier », dérivé d’arme. Marque de domaine : héraldique.
Qualifie un objet (reliure, papier officiel, vitrail, monument funéraire…) ou une représentation (peinture, sculpture, emblème…), qui intègre des armoiries, à titre de référence, de symbolisme ou de propriété (commanditaires, fondateurs, financeur, etc.).
Cohorte : (V.O : various)
provenant du latin cohors désigne : cohorte romaine, une unité d’une légion romaine. Une cohorte comportait environ 600 hommes.
(Sens figuré) Groupe important de personnes.
Impassible : (V.O : flaty)
lat. impassibilis (composé de in- privatif et du b. lat. passibilis « susceptible de souffrance », dér. de passum supin du lat.
Qui est assez maître de lui pour ne pas laisser paraître ses souffrances physiques ou ses émotions.
Dédaigneux : (V.O : dismissive)
xiie siècle, desdeignos. Dérivé de dédaigner. Du latin dignari (« juger digne »).
Qui a ou qui marque du dédain.
Pots-de-vin : (V.O : bribes)
Moyen Âge, désignait à l’époque une somme d’argent que l’on donnait à une tierce personne pour se payer à boire, ou alors directement un pot rempli de vin. Au fil du temps, cette expression a évolué pour prendre le sens bien plus péjoratif que l’on connaît aujourd’hui.
donner à quelqu’un de l’argent ou quelque chose d’autre de valeur, souvent illégalement, pour persuader cette personne de faire quelque chose que vous voulez
Ristourne : (V.O : kickbacks)
( XVIII e siècle) De l’ancien français restorne puis restourne. Emprunté de l’italien storno (« annulation d’un contrat »)
Remboursement, à un client ou à un intermédiaire, d’une partie du prix payé pour un achat. Le montant de la ristourne est déterminé en fonction du volume des marchandises commandées pendant une période donnée.
▪ Par extension. Dans la langue courante. Remise, déduction accordée par le vendeur sur le prix à payer. Ce commerçant consent des ristournes pour s’attacher les clients. Une ristourne de 10 %.
Faux-fuyant : (V.O : equivocated)
Altération sous l’infl. de faux1*, de forsfuyant, attesté au sens de « celui qui est assujetti à la forsfuyance » (« droit payé par un serf pour obtenir la permission de passer dans un autre domaine »), 1474 ds Gdf., composé de fors, lat. foris « dehors » et de fuyant, part. prés. de fuir
Moyen détourné par lequel on se tire d’une situation embarrassante, on évite de s’engager.
Catacombe : (V.O : catacombs)
catacumbae « cimetière souterrain », nom donné primitivement à un cimetière situé non loin de la Voie Appienne, composé du gr. κ α τ α ́ « en bas » et du lat. chrét. tumba « tombe »
Cavité souterraine ou excavation d’anciennes carrières qui a servi quelquefois de sépulture ou d’ossuaire.
Florissant : (V.O : continued)
de florir, ancienne forme du verbe fleurir qui est maintenant rare, mais qu’on trouve encore parfois en littérature. Cet adjectif signifie « qui est prospère, qui s’épanouit » ou, plus particulièrement, « qui est en très bonne santé, sain ».
Ouvragé : (V.O : wrought)
ouvragé « qui a reçu des façons délicates ou compliquées » ici en parlant d’un objet d’orfèvrerie (Froissart, Chron., éd. Buchon, III, XXI, t.II, p.433 : un arcle d’or ouvragé sur des pierres precieuses [éd. L. Mirot, t.XII, p.166 : ung ciercle et ouvraiges sus de pierres precieuses]) ; cf. 1424 champ d’or ouvragé d’angle (Chapelles du roy Ch. VI, Piéc. rel. à l’Hist. de Fr., XIX, 226 ds Gdf. Compl.) ; 2. ca 1540 ouvrager « façonner d’une façon compliquée »
Dérivé de ouvrer, ancienne forme de œuvrer, avec le suffixe -age.
Lobotomisé : (V.O : brain-dead)
Du grec ancien , composé de λοβός , lobós (« lobe ») et de τομή , tomê (« coupe, incision »).
opération chirurgicale du cerveau qui consiste à sectionner ou à altérer la substance blanche d’un lobe cérébral
Cyborg : (V.O : cyborg)
« Cyborg » est la contraction de « cybernetic organism », un terme inventé dans les années 1960 par deux chercheurs new-yorkais : Manfred Clynes et Nathan S. Kline. Il désigne l’hybridité d’un organisme biologique relié des prothèses. Le cyborg est un humain greffé avec de la mécanique, de l’électronique.
Dénégation : (V.O : negatively)
Emprunté du bas latin denegatio, « dénégation, reniement ». Refus d’accepter, de reconnaître comme vrai un fait, une affirmation.
Grossier : (V.O : Sickle)
Dérivé de gros, au sens de « rustre ». 1. Qui manque de finesse, de délicatesse ; qui est d’une qualité commune. Un visage aux traits grossiers.
Diagnostic : (V.O : diagnostic)
vient du grec diagnôstikos : capable de discerner
Conclusion d’une étude technique
Chamailler : (V.O : bickering)
xive siècle, au sens de « frapper », « se battre ». Probablement issu d’un croisement entre chapler, « tailler en pièces, frapper » (voir Chapelure), et maillier, de même sens. Se disputer bruyamment, sans grand motif.
Pépiement : (V.O : chitters)
Variante étymologique de piper, « pousser des petits cris ».
(fin XIIe siècle) Du latin pipare (« piauler »).
Petit cri qu’émettent les petits oiseaux
Tripatouiller : (V.O : to tinker)
(Familier) Manier quelqu’un ou quelque chose avec insistance, sans délicatesse, sans précaution.
"Il m’a tellement tripatouillé que j’ai mal de partout."
"J’ai demandé des précisions : jusqu’où était-il allé ? Il l’avait tripatouillée, mais pas violée." — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
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(Familier) Modifier, transformer, en particulier une œuvre artistique avec un résultat peu probant ou sans l’accord de l’auteur.
"Qui s’est permis de tripatouiller mon texte ? !"
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(Familier) Manigancer, altérer, truquer en particulier des comptes.
"Qu’y a-t-il dans les balances que tripatouille sa main grasse ? Oh ! presque rien : sept siècles de tortures et d’iniquités." — (Pierre Benoit, La Chaussée des géants, 1922, Albin Michel, réédition Le Livre de Poche, page 421)
"Toute une organisation formidable d’écumeurs et d’inutiles, vivant grassement, tripatouillant, combinant, s’enrichissant, sans produire quoi que ce fût d’utile." — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 128)
Miaulement : (V.O : mewled)
Étymologie. En français, « miaou » (prononcé : [miaw]) est une onomatopée et un substantif masculin. Selon le Littré de 1878, le verbe miauler vient de l’onomatopée miaou et a connu diverses formes selon les régions et les époques : midler dans le Berry ou mialer à Genève, par exemple.
Audience : (V.O : audience)
emprunté (XIIe siècle) au latin audientia, de audire « entendre » et « écouter », puis « comprendre » – de même que audience (angl.). On reconnaît le sens de l’étymon dans auditeur, auditif, audition, auditoire notamment, autres mots de la même famille morphologique.
Éminent : (V.O : in good standing)
du latin eminens, qui s’élève, haut, élevé, éminent, supérieur, remarquable, dérivé de eminere, s’élever au-dessus de, être saillant, surpasser, se distinguer. L’adjectif éminent qualifie : ce qui est supérieur, s’élève au-dessus du niveau général ou environnant (vieilli).
Discrédité : (V.O : discredited)
empr. au lat. class. creditum « id. », part. passé substantivé de credere au sens de « confier en prêt »), « confiance en la solvabilité de quelqu’un » (Id., ibid.), d’où « confiance » en gén.
Surcroît : (V.O : at that)
xiiie siècle. Déverbal de l’ancien verbe surcroître, « croître dans des proportions excessives », lui-même dérivé de croître. Ce qui vient s’ajouter à quelque chose et en accroît la quantité, la force, l’intensité ; augmentation.
Race : (V.O : species)
xve siècle, rasse. Emprunté de l’italien razza, de même sens, lui-même probablement issu, par aphérèse, du latin generatio, « génération, reproduction ».
S’emploie, abusivement, dans le sens d’Ethnie
Ostracisme : (V.O : ostracized)
Emprunté du grec ostrakismos, de même sens, lui-même dérivé de ostrakon, « coquille », puis « tesson », parce que c’était sur des tessons de céramique que les citoyens écrivaient le nom de ceux qu’ils voulaient bannir.
Être adressé : (V.O : being addressed)
(début du XV e siècle) Composé d’a- et de dresser. ( XII e siècle) adrecier. Signifie « dresser, redresser, diriger » en ancien français et jusqu’au XVII e siècle.
Inertie : (V.O : inertia)
xive siècle. Emprunté du latin inertia, « ignorance de tout art ; inertie, inaction ».
Manque absolu d’activité ou d’énergie.
Archaïque : (V.O : archaic)
lat. archaïcus (lui-même empr. au gr. α ̓ ρ χ α ι ̈ κ ο ́ ς « antique, archaïque », Aristophane, Nub., 821 ds Bailly), Fulgence, Virg.
Myriade : (V.O : myriad )
Du latin myrias, myriadis, issu du grec ancien μυριάς, muriás,
Une myriade signifie dans le système décimal dix à la puissance quatre, soit dix mille (10 000)
(Par extension) (Ordinairement) Quantité indéfinie et innombrable
Fureteur : (V.O : prying eyes )
(Fin XIVe siècle) Dérivé de furet, avec le suffixe -er[1], d’abord dans le sens (1), puis vers 1547 pour le sens « fouiller un peu partout ».
Rotonde : (V.O : Rotunda)
Emprunté de l’italien rotonda, de même sens, lui-même emprunté du latin rotunda (domus), « (maison) ronde ». Édifice de forme circulaire à l’extérieur comme à l’intérieur, généralement surmonté d’un dôme.
Affable : (V.O : gracious )
Emprunté du latin affabilis, « à qui on peut parler ». Bienveillant dans son accueil et ses propos (se dit surtout d’un supérieur). Se montrer affable envers un solliciteur.
Héraut : (V.O : champion)
xiie siècle, hyraut. Issu du francique *heriwald, *hariwald, « chef d’armée ».
Fig. Annonciateur, avant-coureur.
Opiniâtre : (V.O : stubborn)
Du latin opinio.
Qui est trop fortement attaché à son opinion, à sa volonté, en parlant des personnes.
Acuité : (V.O : acuity)
Du bas latin acuitas, dérivé de acutus, « aigu ».
Qualité de ce qui est aigu. L’acuité d’une lame.
Qualité de la perception sensorielle
Franc : (V.O : frank)
vient du mot proto-germanique frankon, qui signifie javelot ou lance. Une autre étymologie présumée est que frank signifie « homme libre », du fait que ce mot signifie effectivement « libre » dans les anciennes langues germaniques
Condescendant : (V.O : patronizing)
vient du verbe condescendre, lui-même issu d’un verbe latin qui se décompose en con, qui signifie « avec » (c’est le cum latin) et descendre
Qui, dans la communication sociale, marque la distance à l’égard d’un inférieur ou d’une personne considérée comme telle ; dédaigneux, hautain.
Dévouement : (V.O : devotion)
Du latin du devorere et voveo (« vouer », « promettre », « faire un vœu », « demander par des vœux », « souhaiter », « demander »)
Fait de s’investir pleinement dans une action, souvent au profit des autres.
Prérogative : (V.O : prerogative)
vient du latin, la racine pré, qui signifie « avant » et qui est très utilisée dans le lexique français. Le sens du verbe latin rogare tourne autour de « demander, questionner », « solliciter » et, enfin, « consulter »
Depuis 1234, du latin praerogativa (« prérogative, privilège ») substantif de l’adjectif praerogativus (« qui vote le premier »)
Privilège, avantage attaché à une fonction ou à un état.
Vénérable : (V.O : )
Rafistolé : (V.O : )
Persuader : (V.O : )
Doctrine : (V.O : )
Nébuleuse : (V.O : )
Orgueil : (V.O : )
Égocentrisme : (V.O : )
Irréalisme : (V.O : )
Frustration : (V.O : )
Dédale : (V.O : )
Déception : (V.O : )
Sibyllin : (V.O : )
férir : (V.O : )
sous-fifre : (V.O : )
impétueux : (V.O : )
condescendant : (V.O : )
dévouement : (V.O : )
prérogative : (V.O : )
préliminaire : (V.O : )
déplorer : (V.O : )
enfumer : (V.O : )
ange : (V.O : )
espiègle : (V.O : )
précocité : (V.O : )
marteler : (V.O : )
s’appesantir : (V.O : )
fantasmer : (V.O : )
échiner : (V.O : )
contrariété : (V.O : )
transcender : (V.O : )
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