Néant - une fanfiction de Morglaz : Chapitre 2
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Morglaz nous partage le second chapitre de la fanfiction mettant en scène ses personnages :
le Chapitre 1 est disponible ici
SECTEUR NEUTRE, Cargo L’Insondable
Un holocom s’anime.
- Ici le seul et unique Aven’Za’Ash, pour vous servir..?
L’émetteur de l’appel ne se distingue pas dans un fond sonore chaotique et une liaison de mauvaise qualité. Néanmoins les codes d’identification montrent que c’est Ailein qui passe l’appel.
- ...Ci Ailein... ...rka est attaquée...! Malora... ...chée, venez... ...plus vite. Je rép... Czerka est a... ...pêchez vous !
Dans un vacarme terrible, la connexion s’évanouit. Bien que morcelé, le message est clair pour le Twi’Lek : s’il veut sauver ce qu’il reste de ses plus gros clients, il n’y a pas une seconde à perdre. Il sait qu’il n’a que peu de chance d’avoir une quelconque utilité vu la situation : Une Ailein qui appelle au secours ne doit signifier qu’une situation de crise maximale. Il sait aussi qu’il n’y a aucun espoir pour que la délicieuse Malora continue à l’employer, au vu de la situation qui, à priori, révèle le soulèvement qui devait arriver tôt ou tard contre la Corporation Czerka. CZ sera mise à sac et il ne restera rien aux agents et chercheurs pour approvisionner le contrebandier en crédits. Pourtant...
Aven se rue aux commandes de son cargo, entrant hâtivement les coordonnées de la base Czerka où se trouvent les agents Ailein et Malora. La vie de contrebandier serait moins palpitante sans une demoiselle à secourir...
Sur place, Za’Ash se rend compte du désastre : La succursale Czerka Weapons est réduite à un feu crépitant, explosant çà et là, projetant des débris à tout va. Les laboratoires de recherches sont envahis, pris d’assaut de toutes parts par des animaux libérés, des bêtes cauchemardesques, croisements de plusieurs espèces, et des soldats républicains. Quant aux docks de chargement, ils sont obstrués par les navettes des opposants. Aven sort donc une vedette, l’une de ces petites navettes passe-partout qui permettent les liaisons entre vaisseaux et spatiodocks lorsqu’un amarrage n’est pas nécessaire. Il part, seulement accompagné de son blaster, "Cyclone".
Dans la cohue, il n’est pas difficile pour un non-affilié de se frayer un chemin. Les ressortissants et agents affublés du logo de CZ ou bien vêtus aux couleurs orange et vert de la corporation, en revanche, peinent à sauver leur peau, bien que tout alien, qu’il soit républicain ou non, y passe : C’est tout le bestiaire de Czerka qui déambule sur la plateforme, arrachant têtes, bras, jambes, emporté par une folie meurtrière. Le premier abord du contrebandier est le bureau de Malora. Il y est allé si souvent qu’il est aisé de se repérer, d’autant que le Twi’Lek est assez observateur pour connaître quelques itinéraires "secondaires". Le box de travail de la svelte Malora Rok est, comme il fallait s’y attendre, dépouillé de toute présence amicale. A la place, deux Zabraks éventrent le canapé adossé au mur. Un geste imbécile, mais qui peut avoir des vertus apaisantes...
Za’Ash tente de rétablir un contact avec Ailein. Elle seule pourra le guider et lui indiquer où elle et surtout Malora, se trouvent. Il se cale dans un angle, afin d’être sûr, dans la confusion qui règne, de ne pas être attaqué par un quelconque fanatique ne faisant plus la différence entre un rancor et un vorace.
Le signal est toujours faible, mais existant.
- Ailein, ici Za’Ash. Où êtes vous, nom d’un lekku ?
- Za... Laboratoire 4, secteur déchi...teurs. Malora est sév...ent ble... , fai... vite !
Dans tous les laboratoires et bâtiments de la Corporation Czerka, on trouve des plans des lieux à chaque couloir. En quelques secondes, le contrebandier localise le Laboratoire 4. Le secteur des déchiqueteurs se trouve trois étages plus bas, et les laboratoires sont alignés de 1 à 10 à chaque étage, le 1 étant le premier sur la gauche, jusqu’au 5, et le 10, celui sur la droite, depuis le 6, au fond, jusqu’à l’entrée du couloir, point de départ.
Le point de rendez vous n’est pas bien loin, ce qui semble évident. Si, comme l’a compris Za’Ash, Malora est réellement blessée, et que les deux agents ont fait le chemin depuis le bureau où il se trouve à ce moment même, elles n’auraient pas pu aller bien loin, surtout avec les envahisseurs déchaînés qui tiennent le centre.
Sans perdre de temps, il se dirige vers les ascenseurs. Groupes énergétiques indépendants, les batteries et circuits des élévateurs de CZ sont pensés pour les cas de crise, une aubaine pour Aven’Za’Ash, qui n’a qu’à attendre que l’engin descende lentement vers l’étage souhaité. Cette descente interminable, il la passe à inspecter son blaster. Cyclone, il l’a acquis avec son premier du de contrebande. A cette époque, 400 crédits étaient une somme qu’il estimait colossale avec laquelle il aurait pu vivre sans ne rien avoir de plus à faire pendant 10 ans au moins. Il était jeune, et n’était pas encore habitué aux flots de crédits que l’on peut récolter pour une tâche bien effectuée. Aven’Za’Ash avait découvert que les trafiquants étaient tous tournés vers le commerce illégal d’armes et autre matériel de combat, et d’épice. Il avait trouvé en Czerka une source sûre de revenus avec un très faible taux de concurrence.
Parvenu au secteur déchiqueteurs, il se rend compte que l’endroit, bien que plus calme, est aussi plus oppressant que le niveau 0 où il a accosté. Dans cette zone sont incubés les cobayes et expériences de ces singulières créatures que sont les déchiqueteurs, à mi-chemin entre les animaux et les aliens, prévus pour devenir des machines de guerre dénuées de la moindre pensée, pour éviter tout potentiel instinct de survie poussant la bête à se rebeller. Dans certaines salles, ils sont morts dans leurs cuves. Dans d’autres, un spécimen dévore l’un de ses pairs dans un ronflement de satisfaction répugnant. Et d’autres se terrent dans l’ombre... Laboratoire numéro 4. Le voilà.
Za’Ash, pousse la porte avec précautions. Blaster en main, prêt à riposter à une éventuelle attaque, son habituel sourire n’existe plus. Elle est là, dans un coin. Malora baigne dans une mare de sang, tentant de contenir des gémissements de douleur pour ne pas attirer de prédateurs. Sa jambe. Sa précieuse jambe. Disparue. A la place, le néant. Son bras, son buste et son visage sont lacérés, décorés de plaies de griffures sanguinolentes.
- Ma... Malora... M’dame...
Elle ouvre les yeux, le regarde. Ses yeux félins ne traduisent aucune peur. Seulement la souffrance.
- Et où est cette... Oh, Ailein.
L’agent vient d’apparaître, sortant de son Ombre.
- Vous pouvez la porter. Faites le. Je passe devant. Vous savez comment partir d’ici ?
- Ou... Oui, j’ai une vedette aux docks de chargement. Enfin, si elle a été épargnée... Que s’est-il passé ?
- Venez.
Jugeant la question inappropriée à ce moment, Ailein sort son sabre laser et fait un signe de tête au Twi’lek. Il la suit sans broncher, prenant les restes douloureux de l’humaine dans ses bras. Vu le degré de souffrance enduré, elle aurait dû s’évanouir de douleur depuis longtemps. Pourtant, elle est là, consciente, serrant son fusil contre elle de son bras valide.
Le chemin emprunté pour regagner la surface est le même qu’à l’aller, en sens inverse. Prudente, Ailein veille à ce que rien d’hostile ne s’approche du trio. Ayant atteint le niveau zéro, elle utilise son ProtoCIS pour se rendre invisible aux yeux de tous, courant vers la vedette de Za’Ash, toujours posée à l’entrée des docks. Elle l’approche du Twi’lek qui y dépose délicatement l’humaine mutilée, s’y installe à son tour et prend les commandes pour filer vers son vaisseau.
ESPACE TATOOINE, Cargo l’Insondable
Malora gît, enfin endormie, sur une couchette du cargo. Son fusil de précision repose près d’elle, contre le mur. Son état, bien que stable, se dégradera rapidement au fil des heures, le vaisseau étant infesté de microbes et de cellules infectieuses, véhiculés par les animaux et autres aliens que le contrebandier fait transiter ici. Ils ont quitté l’orbite de la lune Czerka et ont fui vers une planète neutre, l’immense et interminable Tatooine, la désertique.
- Vous allez m’expliquer ce qu’on fait, là ? Vous ne pensez pas que perdre une jambe lui suffit, vous voulez en plus qu’elle meure en contractant une maladie exotique ?
- Le fait que vous ne désinfectiez pas votre vaisseau n’est pas mon problème. Descendez nous au spatioport, en vitesse. Plus vous discuterez, plus la situation deviendra critique.
- Où comptez-vous aller ?
- Attendez-moi là. Je serai rapidement de retour.
Ailein se tourne vers lui, ses lunettes de protection laissant vaguement apparaître le couleur de ses yeux malgré la poussière qui les masque. Ils sont d’un jaune doré hypnotisant. Elle conserve le ton monocorde qui lui est cher. Elle est là, postée devant la porte comme un module de course prêt à partir au top départ.
Le cargo touche le sol dans la plus grande douceur, et la porte s’ouvre enfin. A peine l’agent a-t-elle mis un pied sur la passerelle qu’elle disparaît dans un grésillement de bouclier furtif.
Za’Ash reste là, comme désœuvré. Il réfléchit à ce qui vient de se dérouler, aux événements récents. Finalement, Czerka est tombée. Pour une entreprise qui vend les mêmes prototypes aux deux factions qui déchirent la galaxie, cela leur pendait clairement au nez. Pourtant, leur département de recherches biologiques était une mine d’or. Il aurait pu guérir des maladies, comme le fléau rakgoule. Peut-être même qu’une véritable solution, autre que le misérable vaccin républicain, ce placebo temporaire, a déjà été trouvée, mais que CZ attendait un enrichissement de la population tarisienne pour vendre sa trouvaille au plus haut prix, comme il est de coutume.
Tatooine... La planète abrite une base Czerka également. C’est sans doute là qu’Ailein est allée. Mais pourquoi ? Cette succursale, même si elle dispose sûrement de matériel médical d’urgence, est un complexe de montage et de recherche à l’armement et aux droïdes, pas vraiment de quoi leur venir en aide.
L’attente est interminable. Za’Ash s’assoit près de Malora, regardant un de ses subordonnés, Tayk, un Kaleesh, alien humanoïde au visage longiligne recouvert d’os, prendre sommairement soin de ses plaies. Un humain à la peau brune, portant lui aussi le collier électrique, s’approche, un datapad à la main.
- On dirait qu’elle porte aussi des traces de brûlures au niveau du crâne. Enfin, j’suis pas toubib mais, ça y ressemble fort. Vous regarderez vous-même, là où elle n’a plus de cheveux...
- Merci, Jack.
Que dire de plus. Le malfrat regarde la Czerka, se demandant ce qui a pu lui arracher sa santé et sa beauté. Une femme si talentueuse, s’est retrouvée en un rien de temps anéantie par un mystérieux fléau, une bête sans doute, le fruit d’une des nombreuses expériences de la corporation... Ses cheveux... Ses somptueux cheveux noirs ne sont plus que les restes emmêlés de quelques mèches hirsutes, de longueurs inégales.
Quelques jours plus tard, Ailein reparaît enfin. Il faut du temps pour parcourir les étendues de sable de Tatooine. Chargée de divers bagages, elle ne porte plus son long manteau d’agent Czerka, mais une bure finement travaillée aux teintes beige et marron. Le contrebandier la regarde, étonné qu’une femme comme elle puisse porter autant de choses à la fois, et garde le silence, attendant qu’elle donne elle-même les explications de tout ceci.
- Malora n’aura pas de médecin, dit-elle simplement.
La gorge du capitaine se serre, mais il tente de ne rien laisser transparaître.
- Qui va s’occuper d’elle, alors ?
- Ceux qui pourront. Vous, moi, vos larbins...
- Mais nous ne sommes pas médecins !
- Correct. Comme je vous l’ai dit : Elle n’aura pas de médecin. Personne ne voudra s’occuper d’elle. Ni impérial, ni Républicain. Czerka n’est manifestement plus bien vue.
- Et les planètes neutres ?
- Ne disposent pas de l’équipement nécessaire.
- Ne dites pas n’importe quoi agent ! On ne peut pas la laisser comme ça !
- Vous pouvez abréger ses souffrances, mais ce que l’on peut sauver d’elle peut encore être extrêmement utile. Mes compétences en médecine sont quasiment inexistantes, en outre ses blessures sont irréversibles. A la place, la biologie, la cybernétique, et la biomécanique peuvent pallier à cela. Je ne peux pas la guérir. Je ne peux pas la soulager. Mais je peux faire en sorte qu’elle v... Survive.
Aven’Za’Ash reste sans voix. Non seulement il n’a jamais entendu Ailein prononcer plus de quelques mots à la suite, mais il réalise sa froideur et son désintérêt pour les autres sont sans limites, le tout mêlé d’une détermination exemplaire.
Les jours qui suivent sont une succession d’escales sur toutes sortes d’astroports dans l’orbite de la planète-désert. Des stations artificielles qui gravitent sagement autour de Tatooine, abritant des commerçants de toutes races. Ici et là, ils récupèrent et négocient bras, jambe, carte mémorielle, disque vocal, amélioration pour droïde, services de biomécaniciens chevronnés. L’état de Malora, en revanche, ne s’améliore pas. Elle ne se réveille pas. Le bras lacéré perd peu à peu ses connexions nerveuses avec le corps. Un jour, ce n’est plus qu’un morceau de chair mort, accroché à un corps à peine plus vivant. On le lui retire. On le remplace par un bout de métal articulé, une épaule démesurée capable de soutenir l’imposant fusil de l’agent.
Parfois, elle émerge de son sommeil de douleur. Lorsqu’elle regarde autour d’elle en lançant des râles incompréhensibles, il est évident que quelque chose en elle est mort. Elle ne parvient pas à articuler des phrases, cernée par la peur, animée d’horreur. Son regard affolé, traduisant toute sa souffrance, toute la frustration de ne pas parvenir à dire ce qu’elle ressent, se balade sur les parois sombres de la chambrette. Il semble même que ses yeux se remplissent de larmes. Aven’Za’Ash veille sur elle nuit et jour. Il n’ose toujours pas toucher cette dame tellement inaccessible, même au moment le plus douloureux de sa vie. Il la respecte, inlassablement. Mais il semble souffrir autant qu’elle.
L’état de Malora se dégrade sans cesse tandis qu’on récolte encore quelques pièces en état pour la sauver. On lui appose une nouvelle jambe et, pour l’équilibrer parfaitement et l’améliorer, non pas un, mais deux pieds robotiques, à la place du pied humain et pourtant sain qui lui restait. Peu à peu, ses cheveux la quittent définitivement. La peau est effectivement brûlée, les tissus cicatriciels obstruent la repousse. Bientôt, Malora, si svelte et féminine, n’est plus qu’un cyborg, trop proche du droïde pour n’être qu’un cyborg traditionnel, mais trop humaine pour être un droïde.
Les jours défilent. Les semaines. Les mois. Il n’y a de biologique sous cet amas de métal et de circuits qu’un cerveau, un bras, un cœur qui fonctionne avec nombre d’artifices, toute la colonne vertébrale à laquelle sont raccordés divers lambeaux de chair, jusqu’au bassin, duquel deux moignons de jambes se séparent. L’une est coupée juste sous l’articulation, l’autre un peu au-dessus du genou. Quelque part sous le casque cybernétique qui lui sert désormais de visage, un cerveau biologique cohabite avec une carte mémoire. Sa voix est métallique. Elle n’existe plus.
ESPACE NAL HUTTA - Cargo L’Insondable
Aven’Za’Ash et Ailein regardent leur création, droite comme un "i", fusil à l’épaule. Elle se tient là, dans l’ombre, immobile, comme si la décision de bouger ne lui appartenait pas.
- Je ne peux pas Ailein. Je ne peux pas garder ça.
- Vous commettez une grossière erreur.
- Regardez la ! Ce n’est qu’un droïde ! Elle n’est plus la femme que... Elle n’est plus.... Elle n’est plus Malora. C’est... Rien du tout. Le néant !
- Elle a tellement de potentiel, Aven. Il lui faudra des pièces plus adaptées, neuves, qui vont ensemble, mais elle a gardé beaucoup de savoir de son humanité. Ce n’est pas qu’un droïde. C’est un prototype cyborg. Le prototype Néant, oui, pourquoi pas. Néant Za’Ash, après 95 jours de travail.
- Cette... Chose ne portera pas mon nom, Agent Ailein.
- Alors Néant ZH95. Ca sonne bien non ? Nous sommes à l’aube d’une révolution robotique. Imaginez. Pour l’instant ce n’est qu’un vague puzzle hasardeux de pièces en plus ou moins bon état. Mais je suis certaine qu’avec un peu de travail, elle pourrait ressembler à ce que vous aimiez, Twi’Lek. Des pièces plus petites, plus fines, de la peau artificielle, une tête cybernétique si avancée qu’on jurerait une vraie personne… Des cheveux pour agrémenter le tout et une carte vocale de qualité… Je suis sûre que nous pourrions la recréer, la réinventer…
Il y a comme un tremblement de passion dans la voix d’Ailein. Elle est transportée par la perspective d’un travail aussi enrichissant, aussi colossal et prenant.
- J’ai dit non, Ailein ! Et en tant que capitaine de ce bâtiment, je ne tolère pas qu’on discute mes ordres. On arrive sur Hutta. Larguez là.
Aidé de son fidèle second, Jack, Za’Ash enferme Néant dans une capsule. Le prototype, comme inconscient, se laisse tomber tel une marionnette désarticulée. Le sas se ferme et le Twi’lek n’hésite pas une seule seconde a appuyer sur le bouton de largage. Il ne doit pas trembler. Fermer les yeux et serrer les dents. Il se précipite ensuite à la baie d’observation pour voir la capsule tomber vers Hutta dans un roulement aléatoire, le regard triste, dévasté. Son cœur se déchire à cet instant. La douleur est pour lui physique, il laisse sa peine s’échapper au travers d’un cri de désespoir. Il s’effondre au sol, assis, le dos contre la paroi du couloir, le regard dans le vague. Son souffle est court, sa vue se voile légèrement.
C’était terminé. Une ère prenait fin.
- Twi’lek ?
- Quoi ?
- Qu’allez-vous faire ?
- Trouver de nouveaux employeurs. Pas le choix.
- Me permettrez-vous de rester ?
- J’ai plus besoin d’une baby-sitter, merci. Tu peux partir.
- C’est fâcheux. Je n’ai plus d’employeur non plus. Je peux continuer à vous aider dans votre quête des meilleurs spécimen, qui vous démarquera de vos concurrents auprès des Hutts et autres clients. Vous pourrez vendre des bêtes de compétition par exemple. Je n’ai nulle part où aller.
Aven regarde la sombre et mystérieuse agent, la jauge, réfléchit.
- C’est vrai qu’on a bien collaboré jusqu’à présent et que vous n’êtes pas du genre à faire du bruit. Bon, très bien Ailein. Tu es membre de mon équipage. Bienvenue a bord.
- Prochaine étape ..?
Za’Ash se relève péniblement. Il se tourne pour observer l’espace, et regarde Hutta à travers la vitre. Ravalant la douleur de la perte de l’être le plus cher à ses yeux, il fait le vide dans sa tête. Puis, désignant la planète connue pour être l’une des plus polluées de la galaxie, d’un geste de la tête, un léger sourire en coin, il lance :
- … Les Hutts !
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