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Le démonstrateur YODA (Yeux en Orbite pour un Démonstrateur Agile) est un programme du Commandement de l’Espace français visant à envoyer deux satellites patrouilleurs en orbite géostationnaire. Son objectif est d’expérimenter de nouveaux systèmes de défense active pour protéger les satellites militaires français contre des manœuvres suspectes ou hostiles. Initialement prévu pour 2023, puis 2024, le lancement de YODA est désormais attendu pour 2025.
En complément, le programme TOUTATIS (Test en Orbite d’Utilisation de Techniques d’Action contre les Tentatives d’Ingérences Spatiales) est une démonstration menée en orbite basse (LEO) avec deux nanosatellites, développés par la start-up U-Space en partenariat avec MBDA. TOUTATIS vise à valider des scénarios opérationnels de défense contre les ingérences spatiales, dans le cadre de la Stratégie spatiale de défense et de la Loi de Programmation Militaire 2024-2030. Cette démonstration s’inscrit en complément des expérimentations de YODA en orbite géostationnaire.
En résumé :

YODA : 2 satellites patrouilleurs en orbite géostationnaire, lancement prévu en 2025, pour la protection active des satellites militaires.
TOUTATIS : 2 nanosatellites en orbite basse, déjà en cours de développement, pour tester des réactions face aux ingérences spatiales.

Ces deux programmes illustrent la volonté de la France de renforcer sa souveraineté et sa capacité de défense dans l’espace. Souhaitez-vous des détails sur l’un de ces programmes en particulier ?12:13apres l’accord-cadre DROIDE, ça fait beaucoup de noms issus de la Guerre des Etoiles dans les projets militaires français13:16Oui, tu as tout à fait raison ! La France semble effectivement s’inspirer de l’univers de Star Wars pour nommer certains de ses projets spatiaux militaires récents. Voici quelques exemples marquants :

YODA : Yeux en Orbite pour un Démonstrateur Agile, un programme de satellites patrouilleurs en orbite géostationnaire.
TOUTATIS : Test en Orbite d’Utilisation de Techniques d’Action contre les Tentatives d’Ingérences Spatiales, une démonstration en orbite basse.
DROIDE : L’accord-cadre que tu mentionnes, qui porte sur le développement de drones et de technologies robotiques pour la défense.

Cette tendance à utiliser des noms issus de la culture populaire, et notamment de Star Wars, reflète une volonté de rendre ces projets plus accessibles et mémorables, tout en soulignant leur dimension innovante et futuriste. Cela peut aussi être une façon de marquer une rupture avec les appellations techniques traditionnelles, pour insister sur la modernité et l’audace de ces initiatives.
Est-ce que tu veux en savoir plus sur l’un de ces programmes ou sur la stratégie globale de la France dans le spatial militaire ?13:162/2que peux-tu en dire ?13:38Voici une synthèse de la stratégie française récente en matière de spatial militaire, avec un focus sur les noms inspirés de Star Wars et leur signification :

1. Pourquoi ces noms inspirés de Star Wars ?
L’utilisation de noms comme YODA, TOUTATIS (même si ce dernier est aussi un clin d’œil à l’astéroïde et à la mythologie gauloise), ou encore DROIDE, s’inscrit dans une logique de communication moderne :

Accessibilité : Ces noms sont faciles à retenir et évoquent immédiatement l’innovation et la technologie de pointe.
Symbolique : Star Wars est associé à l’espace, à la guerre des étoiles, et à des technologies futuristes, ce qui correspond bien à l’ambition française de se positionner comme un acteur majeur dans la défense spatiale.
Culture pop et attractivité : Cela rend ces projets plus médiatisés et attire l’attention du grand public, mais aussi des jeunes talents vers les carrières dans le spatial et la défense.

2. Les programmes clés et leur rôle

Programmes spatiaux militaires français inspirés de Star WarsYODAYeux en Orbite pour un Démonstrateur AgileExpérimenter la défense active des satellites militaires (surveillance, alerte, protection)GéostationnaireLancement prévu en 2025, 2 nanosatellitesTOUTATISTest en Orbite d’Utilisation de Techniques d’Action contre les Tentatives d’Ingérences SpatialesValider des scénarios de défense en orbite basse (LEO) contre les ingérencesBasse (LEO)Développement en cours, 2 nanosatellitesDROIDEAccord-cadre pour le Développement de RObotique et d’Intelligence pour la Défense et l’ExpertiseDévelopper des drones et robots pour la défense, y compris dans l’espaceN/AAccord signé, projets en cours

3. Contexte stratégique

Menaces croissantes : La France et l’Europe font face à une multiplication des actes hostiles dans l’espace (espionnage, brouillage, cyberattaques contre les satellites).
Souveraineté spatiale : Ces programmes visent à garantir l’autonomie française et européenne dans la surveillance, la protection et la défense de leurs actifs spatiaux.
Complémentarité : YODA et TOUTATIS sont conçus pour couvrir différentes orbites (géostationnaire et basse), tandis que DROIDE élargit le champ à la robotique et à l’intelligence artificielle.

4. Enjeux et perspectives

Innovation : Ces démonstrateurs préparent le terrain pour des systèmes opérationnels plus aboutis, comme le futur EGIDE (Engin Géodérivant d’Intervention et de Découragement), prévu pour 2030.
Collaboration : La France travaille avec des start-ups (U-Space, Hemeria) et des industriels (MBDA, Thales), ainsi qu’avec l’Agence de l’innovation de défense (AID) et le CNES.
Cadre légal : Tous ces programmes respectent le droit international, notamment le droit à la légitime défense dans l’espace.

5. Et après ?

2025-2030 : Passage des démonstrateurs (YODA, TOUTATIS) à des systèmes opérationnels, avec une montée en puissance des capacités de défense active.
Coopération européenne : La France pousse pour une autonomie stratégique européenne, en lien avec des initiatives comme IRIS² (constellation de satellites sécurisés pour l’UE).

En résumé, ces noms inspirés de Star Wars ne sont pas anodins : ils reflètent une volonté de modernité, d’innovation et de visibilité pour des projets qui placent la France à l’avant-garde de la défense spatiale. Si tu veux approfondir un aspect en particulier (technique, politique, industriel), n’hésite pas à demander !

Sources[data-radix-scroll-area-viewport]scrollbar-width:none ;-ms-overflow-style:none ;-webkit-overflow-scrolling:touch ;[data-radix-scroll-area-viewport]: :-webkit-scrollbardisplay:nonefr.wikipedia.orgYeux en orbite pour un démonstrateur agile — Wikipédia24/05/2025 - Le programme YODA (Yeux en Orbite pour un Démonstrateur Agile) est un programme du Commandement de l’Espace visant à l’envoi de deux satellites patrouilleurs en orbite géostationnaire, afin d’expérimenter de nouveaux systèmes de défense active pour les satellites militaires français.hemeria-group.comYODA - Hemeria04/09/2022 - · Ces deux nanosatellites, dont la mise en orbite est prévue en 2025, ont pour objectif dans un 1er temps de valider les technologies de rapprochement d’un satellite, dimensionner les charges utiles d’opération de proximité et entraîner les opérateurs du Commandement de l’Espace aux opérations dans l’Espace.aerospatium.infoYoda, satellite fureteur chez Hemeria - Aerospatium15/07/2023 - […] Hemeria présentait sur son stand au salon du Bourget une maquette du microsatellite Yoda, dont deux exemplaires doivent être lancés en 2025.defense.gouv.frSpatial : l’Agence de l’innovation de défense notifie à U-Space la réalisation d’une démonstration d’actions en orbite basse au profit du Commandement de l’espace. | Ministère des Armées17/09/2024 - Baptisée « TOUTATIS* » cette première démonstration mettra en œuvre une chaîne de connaissances et de réactions complètes face aux tentatives d’ingérences spatiales. Elle s’inscrit dans le cadre de la Stratégie spatiale de défense et de la LPM 2024-2030, en complément des expérimentations qui seront menées en orbite géostationnaire par les satellites « YODA » (Yeux en Orbite pour un Démonstrateur Agile).laerorecrute.frIris², Yoda et Toutatis : des programmes spatiaux au service de la souveraineté européenne - L’Aéro Recrute27/04/2025 - L’aéronautique, le spatial et la défense sont à l’aube de plusieurs révolutions. Pour relever ces défis environnementaux et technologiques, L’AÉRO RECRUTE. De l’ingénierie à la production, en passant par la maintenance, en 2022, plus de 15 000 recrutements seront effectués partout en France.armement.defense.gouv.frSpatial : l’Agence de l’innovation de défense notifie à U-Space la réalisation d’une démonstration d’actions en orbite basse au profit du Commandement de l’Espace - armement.defense.gouv.frL’entreprise propose trois offres spécifiques : l’étude préalable, la construction et le support aux opérations. Créée en 2018 à Toulouse, la société s’est fixée comme objectif à l’horizon 2025 de devenir leader mondial sur le marché des constellations de nanosatellites.opex360.comAvec TOUTATIS, le ministère des Armées veut pouvoir neutraliser les satellites hostiles en orbite basse - Zone Militaire17/09/2024 - Évoquant le domaine spatial, lors de sa dernière audition à l’Assemblée nationale en tant que chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace ,